Nouvelle-Aquitaine
"Signé Nouvelle-Aquitaine : Notre nouvelle marque tombe à point nommé au regard de la crise agricole"
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Stéphane Douence président de l’Aria Nouvelle-Aquitaine "Signé Nouvelle-Aquitaine : Notre nouvelle marque tombe à point nommé au regard de la crise agricole"

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L’association régionale des industries alimentaires (Aria) de Nouvelle-Aquitaine lance "Signé Nouvelle-Aquitaine" ce mardi 21 mai, à l’occasion de la Foire internationale de Bordeaux. Soutenue par la Région et la chambre d’agriculture, la nouvelle marque collective pourra être apposée sur les produits des entreprises à partir de septembre.

Stéphane Douence, président de l’Aria Nouvelle-Aquitaine, se réjouit de la nouvelle marque collective lancée officiellement le 21 mai — Photo : Caroline Ansart

"Signé Nouvelle-Aquitaine" remplace désormais la marque "Produit en Nouvelle-Aquitaine". Pourquoi ce changement ?

Le cahier des charges est plus contraignant. La précédente marque, créée en 2019, imposait une transformation sur le territoire à laquelle on ajoute désormais une matière première ou majoritaire locale. Le lancement de Signé Nouvelle-Aquitaine arrive à point nommé au regard de la crise agricole que nous traversons. Nous poussons les marques à se fournir localement. Sachant que 70 % de la matière première agricole produite dans la région est transformée en Nouvelle-Aquitaine.

Quand les logos seront-ils visibles dans les rayons ?

En septembre. Le temps de finir de constituer le comité d’agrément chargé de passer les produits au crible. Certains adhérents de la démarche précédente ne remplissent plus le cahier des charges. Ils ne pourront plus non plus se prévaloir des anciens logos qui sont supprimés. Les entreprises doivent par ailleurs être adhérentes à l’Aria, être engagées dans une démarche RSE et dotées de certaines certifications.

L’agroalimentaire régional pèse lourd, avec plus de 2 314 entreprises, 31 000 salariés et 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Combien de sociétés seraient concernées ?

Quarante entreprises sont déjà engagées (dont Georgelin, Cacolac, Péchalou, Miel Maison Cretet, Laguilhon SAS, Mainjolle, NDLR), pour 1 600 produits et 2 300 emplois. Nous espérons 60 sociétés l’an prochain. Pour les TPE et PME notamment, c’est un gage de visibilité évident, avec toujours des opérations spéciales dans la grande distribution. La marque va aussi profiter d’une vaste campagne de communication à partir de l’automne pour trois ans (environ 60 000 euros par an). Elle sera soutenue financièrement par la Région, signe d’un engagement nouveau, tout comme celui de la chambre d’agriculture régionale. Avec les distributeurs, nous intégrons l’amont et l’aval.

En y ajoutant un logo unique (il était précédemment décliné selon les territoires Limousin, Poitou-Charentes, Aquitaine, NDLR) et reconnaissable - créé à partir de celui de la Région -, nous gagnerons en visibilité. L’objectif final étant toujours de renforcer la souveraineté alimentaire et valoriser nos entreprises et productions.

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