Côtes-d'Armor
Présidentielle : pour Boris Le Goffic (Endro Cosmétiques), "les entreprises peuvent réaliser la transition écologique"
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Présidentielle : pour Boris Le Goffic (Endro Cosmétiques), "les entreprises peuvent réaliser la transition écologique"

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À l’occasion de l’élection présidentielle, Le Journal des Entreprises donne la parole à la jeune génération d’entrepreneurs. Boris Le Goffic est, avec Marion Goualher, le fondateur d’Endro Cosmétiques, fabricant de produits cosmétiques bio dans les Côtes-d'Armor. Le jeune entrepreneur émet l’idée d’un niveau d’impôt sur les sociétés corrélé à un indice environnemental.

Boris Le Goffic, dirigeant d'Endro Cosmétiques, trouve qu'il est "dommageable qu'une petite PME qui se bat tous les jours contre le plastique ait la même imposition qu'une multinationale produisant des millions de flacons par jour" — Photo : DR

Boris Le Goffic, fondateur, avec Marion Goualher, de l’entreprise de cosmétiques bio Endro Cosmétiques, est particulièrement sensible à la situation environnementale du monde. Un engagement qu’il porte au sein de son entreprise et qui lui tient aussi personnellement à cœur. À l’image de cette légende amérindienne racontée par l’écrivain Pierre Rabhi, où un colibri tente d’éteindre l’incendie de la forêt et ainsi "faire sa part" quand les autres animaux ne font rien, Boris Le Goffic entend s’investir à sa mesure pour l’environnement. "Aujourd’hui, le message est toujours le même, la réalité bien différente. Tout est fait pour nous inciter à consommer de façon plus polluante et à propager l’incendie." Pour le Costarmoricain, "il n’est pas normal que le bon sens écologique coûte plus cher."

Un indice écologique

Boris Le Goffic propose une idée pour changer la donne. "Ma solution ? Inciter les entreprises à faire évoluer leur modèle économique. Pourquoi ne pas créer l’indice écologique ? Une note de 1 à 100 attribuée aux entreprises en fonction de leur rôle jouer dans la transition écologique. Plus l’entreprise est impliquée dans cette transition, moins le pourcentage d’impôt sur les sociétés est élevé. Et inversement."

Le jeune entrepreneur enfonce le clou : "C’est dommageable qu’une petite PME comme la nôtre, qui se bat tous les jours contre le plastique, ait la même imposition qu’une multinationale produisant des millions de flacons par jour. Nous sommes le colibri de la légende et nous n’y arriverons pas tout seuls. Nous aurons besoin des grandes entreprises et de leurs moyens."

Enfin, en forme d’appel à l’urgence d’agir, Boris le Goffic constate : "L’incendie s’est déjà bien propagé, il est grand temps de faire bloc pour allumer ce contre-feu. Les entreprises peuvent réaliser la transition écologique, il faut les aider !"

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