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Porté par l'engouement pour les espaces verts, Merlet Paysagiste consolide sa croissance
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Porté par l'engouement pour les espaces verts, Merlet Paysagiste consolide sa croissance

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Merlet Paysagiste a multiplié son chiffre d’affaires par cinq et le nombre de ses collaborateurs par trois depuis 2016, lors de sa reprise par son dirigeant actuel. Portée par l’aménagement des jardins et espaces verts pendant la crise sanitaire, la société veut aujourd’hui pérenniser sa croissance, notamment avec un nouvel entrepôt.

Gaël Leparoux a repris Merlet Paysagiste en 2016 et a multiplié son chiffre d’affaires par cinq — Photo : Charlotte Stiévenard

Merlet Paysagiste, installé à Barembach, dans le Bas-Rhin, réalisait entre 500 000 et 600 000 euros de chiffre d’affaires annuels en 2016 lors de sa reprise par Gaël Leparoux. Cinq ans plus tard, la société a multiplié cette somme par cinq et annonce 3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021. Le nombre de collaborateurs, lui, est passé de cinq à 18. Désormais, pour pérenniser sa société et ses emplois, le président veut déménager.

L’entrepôt actuel, à Barembach, compte environ 300 mètres carrés sur un terrain de 1 500 mètres carrés, tandis que les bureaux sont hébergés dans la pépinière d’entreprises de Mutzig, à l’entrée de la vallée de la Bruche. "Nous sommes désormais à l’étroit dans notre entrepôt. Nous avons besoin de stockage temporaire pour les végétaux, d’une zone de transfert pour gérer au mieux les flux", explique l’entrepreneur. Il est à la recherche d’un terrain de 5 000 à 6 000 mètres carrés, idéalement dans la région de Mutzig, Rosheim ou de Molsheim, dans le Bas-Rhin. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, il veut pouvoir garder ses équipes motivées, alors que la moyenne d’âge dans la société est de 26 ans. "Nous souhaitons rester proches de la vallée d’où viennent nos salariés. Avec l’augmentation du prix des carburants, c’est important. De plus, ils doivent pouvoir garder une vie de famille", détaille Gaël Leparoux qui explique avoir formé une quinzaine d’apprentis en cinq ans.

Le jardin est devenu une pièce à vivre

"Nous avons prouvé que nous étions viables", estime cet ancien directeur de filiale dans les travaux publics qui a pu bénéficier des effets secondaires de la crise sanitaire. "L’aménagement du jardin était déjà très à la mode, mais la crise sanitaire a accéléré les choses. Le Covid a fait prendre conscience à beaucoup de gens qu’il fallait réaménager la maison. Le jardin est devenu une pièce à vivre. Ils ont pu épargner sur leur budget vacances", se réjouit-il.

Merlet Paysagiste réalise environ 60 % de son chiffre d’affaires grâce à la création et au réaménagement de jardins et d’espaces verts, à 65 % pour des particuliers et à 35 % pour des industriels et des hôtels. La société réalise, par ailleurs, environ 30 % de son chiffre d’affaires grâce aux travaux de clôture et de l’aménagement de voirie et environ 10 % avec l’entretien des espaces verts.

Les matières premières augmentent

Malgré la belle croissance de Merlet Paysagiste, Gaël Leparoux se veut réaliste : "Nous vivons de très belles années, mais cela risque d’être plus difficile par la suite". C’est en tout cas ce que laisse présager l’augmentation du coût des matières premières. "Nous avons vu une augmentation de 50 % sur le bois exotique et de 10 à 15 % sur les végétaux. À un moment donné, cela va freiner les commandes", explique-t-il. En attendant, la société veut se stabiliser, garder ses équipes et "ne pas se retrouver bloquée par la taille de l’entrepôt actuel".

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