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Ouidrop lance son vestiaire automatisé pour les salles de spectacles
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Ouidrop lance son vestiaire automatisé pour les salles de spectacles

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Après un premier test grandeur nature début 2019 et une levée de fonds de 600 000 euros, la start-up bordelaise Ouidrop lance la commercialisation de son vestiaire automatisé pour les salles de spectacles.

Thibault Soulier, fondateur de Ouidrop et Edouard Le Roy, directeur général, lors du salon Exp’Hotel en novembre 2019 à Bordeaux. — Photo : Ouidrop

Le créateur

Thibault Soulier a créé la SAS Ouidrop, domiciliée à Bordeaux, alors qu’il était encore à l’école. Diplômé de l’école de commerce bordelaise Inseec, il a créé sa start-up, en 2017, l’année de ses 24 ans. À l’origine de cette création, un constat : chargé d’organiser des soirées pour sa promotion, Thibault Soulier s’aperçoit de la difficulté de gérer le vestiaire dans un tel cadre.

Le projet

La mission de Ouidrop consiste à « automatiser le service du vestiaire, pour transformer le dépôt d’affaires personnelles dans un lieu d’accueil du grand public », résume Thibault Soulier. Concrètement, « le visiteur arrive devant des casiers, s’identifie via son smartphone ou un QR Code sur un billet. Il entre un code à 4 chiffres, pour qu’il puisse rouvrir son casier même s’il perd son billet, et il peut aller profiter de la soirée ». Les modules d’un mètre sur soixante centimètres s’empilent et se démontent facilement, permettant selon l’espace d’installer provisoirement ou durablement un grand nombre de casiers, que l’on peut mettre les uns sur les autres, sur quatre niveaux. « Jusqu’en mars, Ouidrop est en phase d’expérimentation », explique Thibault Soulier. Début 2019, lors du Jumping International de Bordeaux, un premier test avec des prototypes est réalisé, puis prolongé sur plusieurs événements au fil de l’année.

Les perspectives

Bénéficiant de l’accompagnement des incubateurs Unitec et French Event Booster, Ouidrop a levé 600 000 euros auprès de business angels, de Bpifrance et de la Région Nouvelle-Aquitaine en subvention, pour initier la phase de commercialisation. L’équipe de cinq salariés pourrait doubler d’ici 2021. Lorsque la phase d’expérimentation sera terminée, les premières machines – produites à Bègles – pourront être livrées aux clients de Ouidrop. Salles de concerts et palais des congrès sont intéressés, et l’entreprise lorgne du côté de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne pour son développement. « Nous avons de sérieux arguments à faire valoir », assure Thibault Soulier. « D’abord, les organisateurs n’ont plus rien à gérer, ils n’ont plus besoin de faire appel à des personnes qui auront à se charger du vestiaire. Ensuite, cette étape est fluidifiée, rendue plus rapide et confortable pour les clients », assure-t-il.

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