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Numerisat s’attaque aux zones blanches pour délivrer du très haut-débit
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Numerisat s’attaque aux zones blanches pour délivrer du très haut-débit

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Jeune société savoyarde, Numerisat développe des solutions d’accès au très haut débit par satellites pour les zones non couvertes. Après deux ans de développement, la société veut consolider son marché et affiche de fortes ambitions de croissance.

— Photo : DR

La Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, la Société protectrice des animaux (SPA) ou la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) partagent tous un point commun : le besoin d’une connexion Internet très haut débit. Numerisat (CA 2018 : 200 000 €, 5 salariés), acteur savoyard des télécommunications, s’est fait le spécialiste de ces besoins, intervenant sur un événement sportif ponctuel ou sur l’équipement de refuges isolés en haute montagne.

Fondée par Didier Flaender et Patrick Rousset en 2016, la société propose des solutions d’accès à Internet sur des débits supérieurs à 30 Mbits/s. « À travers deux solutions satellitaires géostationnaires, nous couvrons l’ensemble du territoire français, mais aussi la Belgique et la Suisse », explique Didier Flaender, président de Numerisat. « Nous sommes spécialisés sur les zones blanches ou grises, c’est à dire celles non-couvertes par les opérateurs classiques ou disposant d’un débit inférieur à 3 Mbits/s », précise l’entrepreneur installé au Bourget du Lac (Savoie).

Pour diversifier son offre, l’entreprise complète sa gamme de services avec des solutions 4G multi-opérateurs permettant aux clients, particuliers comme professionnels, de basculer d’un réseau à un autre et se présente aussi sur le marché de la fibre optique. « La fibre nous permet d’être présents sur les réseaux d’initiatives publiques et de travailler avec des communes. On est capable de proposer des solutions fibres optiques pour déployer des services liés à ce type de réseau », explique-t-il.

100 000 euros à lever

En proposant des abonnements aux particuliers à moins de 20 euros par mois, l’entreprise se veut compétitive et compte peser sur le marché dans les années à venir. « Les deux premières années nous ont permis de bien consolider notre activité. Aujourd’hui, nous passons à l’étape supérieure en développant notre force commerciale », ajoute le dirigeant. Avec 1 300 clients visés d’ici la fin de l’année, l’entreprise compte bien dépasser les 8 000 contrats d’ici à 2022 pour 5 M€ de chiffre d’affaires.

La société savoyarde, membre du technopôle Savoie Technolac, cherche à lever des fonds. D’où sa présence sur le dispositif Incit’Financement de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « L’objectif est de lever 100 000 euros pour recruter et développer notre service commercial. Cette levée de fonds nous permettra également de développer des projets liés à la mutualisation de certains services », précise Didier Flaender.

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