L’entreprise Moul’Anjou vient de doubler la surface de ses locaux et d’ajouter deux nouvelles machines à son outil de production. Un investissement total de 1,2 million d’euros, réparti pour moitié entre un agrandissement de 700 mètres carrés de ses locaux, dans la zone d’activités Océane à Verrières-en-Anjou, et l’acquisition de nouvelles machines. "Notre activité est en croissance et il nous faut répondre aux exigences de nos clients, explique Benjamin Massais, dirigeant de la société Moul’Anjou, qui réalise 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Dans notre secteur, nous sommes toujours challengés et cela nécessite des moyens performants. Cet investissement nous permet d’accroître la précision et la répétabilité des pièces que nous fabriquons."
Une précision au centième de millimètre
La PME angevine de 23 personnes, qui travaille majoritairement pour de grands comptes, a donc fait l’acquisition de deux machines suisses et a doublé sa surface, avec une partie dédiée à la production mais également des bureaux et des locaux sociaux. Moul’Anjou travaille en rang un pour des donneurs d’ordres dans l‘aéronautique, le médical ou l’automobile, en fabriquant des moules et des pièces de très haute précision, en petite et moyenne série, "jusqu’au centième de millimètres", précise Benjamin Massais.
"C’est un secteur où nous sommes peu d’entreprises de notre taille, nos concurrents étant principalement des ETI", ajoute-t-il. Les clients de l’entreprise angevine sont essentiellement français, la PME réalisant avec eux 5 à 10 % de son chiffre d’affaires à l’international. Localement, Moul’Anjou fournit entre autres des pièces à la société Physidia, qui a conçu une machine de dialyse à domicile, assemblée dans ses propres locaux à Saint-Barthélemy-d’Anjou.
En 2017, Moul’Anjou s’est adjoint de nouvelles compétences, avec la reprise à la barre du tribunal de l’entreprise SM3D, à Château-Gontier (Mayenne), mouliste de haute précision, société de 12 personnes qui réalise 1,45 million d’euros de chiffre d’affaires.
