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Lyon, Clermont-Ferrand et Grenoble parmi les métropoles françaises les plus attractives
Auvergne Rhône-Alpes # Attractivité

Lyon, Clermont-Ferrand et Grenoble parmi les métropoles françaises les plus attractives

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L’édition 2021 du baromètre de l’attractivité des métropoles françaises publié par Arthur Loyd classe Lyon, Clermont-Ferrand et Grenoble parmi les métropoles françaises les plus attractives de leur catégorie.

Avec 59 levées de fonds enregistrées en 2021, Lyon prend la première place de sa catégorie — Photo : Audrey Henrion

Le baromètre de l’attractivité des métropoles françaises publié en décembre par le réseau d’immobilier d’entreprise Arthur Loyd place Lyon en tête des très grandes métropoles (plus d’un million d’habitants hors Paris), devant Bordeaux et Toulouse. Aix-Marseille, Lille et Nice ferment le banc. Cela va commencer à devenir une habitude, Lyon se hisse à la première place de ce palmarès depuis cinq ans.

Levées de fonds record

Malgré la crise, qui a plutôt profité aux métropoles moyennes, la Capitale des Gaules surfe sur un solide dynamisme économique. À commencer par son très riche terreau de start-up. Avec 59 levées de fonds enregistrées en 2021 et +10 % par rapport à 2020, Lyon prend la première place du podium des grandes métropoles devant Toulouse (34 levées de fonds) et Bordeaux (29) pour un montant record qui totalise 165,7 millions d’euros levés. Les lyonnaises Agicap (82 millions d’euros) ou Osivax (30 millions d’euros) ne sont pas pour rien dans cette performance qui atteint 230 millions d’euros levés pour l’ensemble de la région. Dans ce classement, Saint-Etienne s'affiche loin derrière sa voisine, avec 13 levées de fonds.

Profitant du plus faible taux de chômage de sa catégorie (7,2 %), Lyon s’inscrit dans un territoire des plus tonique en matière de créations d’emplois entre le 4e trimestre 2020 et le 2e trimestre 2021. En 2021, elle perd cependant la première place dans "la thématique connectivité et innovation, au détriment de sa rivale toulousaine", indique l’étude commentée par le sociologue Jean Viard. La thématique de qualité de vie (5e rang sur 6) demeure son point faible, "notamment concernant ses prix d’immobilier résidentiel (5 000 €/m² pour un appartement en centre-ville)", note le spécialiste de l’immobilier.

Spectaculaire remontada pour Grenoble

Dans la catégorie "grande métropole" (entre 500 000 et un million d’habitants), Grenoble arrive en deuxième position derrière Nantes mais devant Strasbourg. Une "remontada" assez spectaculaire car la ville d’Éric Piolle s’était effondrée à la 5e place en 2020. La capitale du Dauphiné affiche de "bons indicateurs dans l’immobilier de bureaux neufs", selon Arthur Loyd, soulignant la force de ses "activités à haute valeur ajoutée, portées par l’innovation, son point fort historique".

Clermont-Ferrand sur le podium

Dans la catégorie des métropoles intermédiaires (200 000 à 500 000 habitants), Clermont-Ferrand pour sa part grimpe sur la troisième marche, derrière Brest et Tours mais devant Nancy. Son marché immobilier tertiaire "demeure systématiquement sa principale faiblesse", relève l’étude qui souligne ses atouts en matière d’économie avec "le plus grand bassin d’emplois de sa catégorie, un taux de chômage inférieur à 7 % et la part la plus élevée d’emplois cadres".

Région dynamique pour l’emploi

En matière de créations d’emplois, tous les voyants sont au vert ou presque dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le Rhône et la Savoie incarnent les deux départements ayant connu la plus forte hausse de création d’emplois en un an, (+15 000), juste devant la Haute-Savoie et l’Isère, (de 10 à 15 0000). L’Ardèche (1 500 à 2 500 créations) et la Haute-Loire (500 à 1 500) arrivant en queue de peloton. Le baromètre indique enfin qu’à l’exception de l’Ain et de la Haute-Savoie, dix départements dépassent leur niveau d’emploi d’avant crise.

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