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L’usine Symbiose de Lacroix Electronics est en avance sur ses prévisions
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L’usine Symbiose de Lacroix Electronics est en avance sur ses prévisions

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Inaugurée en septembre 2022, l’usine Symbiose de Lacroix Electronics, à Beaupreau-en-Mauges, avait prévu d’atteindre 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2027. Avec un carnet de commandes bien rempli, elle devrait y parvenir avant cette date.

L’usine Symbiose de Lacroix Electronics, à Beaupréau-en-Mauges, emploie actuellement 500 personnes — Photo : Hadrien Brunner

Entre l’activité réalisée dans son ancien site de Montrevault-sur-Évre et celle fournie dans sa nouvelle usine Symbiose de Beaupréau-en-Mauges, à quelques kilomètres, Lacroix Electronics n’a pas marqué de temps d’arrêt, déménageant en quelques semaines en février-mars 2022. "Cela a été considéré par nos clients comme un non-événement", assure Claude Bourget, le directeur de Symbiose. Depuis, l’usine inaugurée officiellement en septembre 2022 poursuit un rythme de croisière appuyé. "Nous avons déménagé avec 370 collaborateurs et nous sommes aujourd’hui plus de 500", ajoute le dirigeant. Et surtout, le site a gagné de nouveaux clients et ne compte pas moins d’une cinquantaine de projets en cours.

Innovation industrielle

L’ancienne usine de Lacroix Electronics avait atteint 70 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019. La crise sanitaire est passée par là, entraînant une baisse d’activité, mais le groupe Lacroix (707,8 M€ de CA 2022) a maintenu contre vents et marées son nouveau projet d’usine. Symbiose a presque retrouvé les résultats d’avant-crise, avec un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2022, et une croissance de 25 % au premier semestre 2023. "Cette année, nous allons dépasser les 75 millions d’euros, affirme Claude Bourget, et nous atteindrons 100 millions d’euros avant l’objectif prévu de 2027". Avec Symbiose, Lacroix Electronics "a changé de siècle", selon les termes de son directeur général. L’usine 4.0 du groupe nantais est résolument moderne, intégrant à tous les niveaux de la production l’automatisation et la digitalisation. "Le projet était de celui d’une usine conçue sur 3 axes, poursuit Claude Bourget, l’innovation industrielle, l’environnement et l’aspect social. Ce qui a été mené à bien et nous aide à nous différencier de nos concurrents." Ce qui permet à Symbiose de gagner des marchés, remportant ainsi 50 nouveaux projets, dans les secteurs de l’IoT, de la domotique, de l’industrie ou encore de l’automobile.

Produire en France

Parmi ces nouveaux marchés, Symbiose, qui fabrique des cartes électroniques, des sous-ensembles et des produits finis, comme des objets connectés industriels contribuant à l’économie d’énergie, des capteurs placés sur les compteurs en lien avec une application ou des produits permettant le pilotage à distance de radiateurs électriques. Autant de marchés nouveaux qui s’ajoutent à ceux sur lesquels l’usine du groupe Lacroix travaillait auparavant. Auprès de clients français qui rayonnent, pour certains, à l’international. "Le fait de produire en France est un atout supplémentaire, ajoute Claude Bourget, par rapport aux critères RSE de nos clients, puisque nous sommes en capacité de fabriquer ici des produits qui seraient faits beaucoup plus loin." En misant sur le made in France, Lacroix Electronics est donc en passe d’avoir réussi son pari. Symbiose recrute sans trop de peine, sur un territoire pourtant en tension, les difficultés d’approvisionnement en composants s’estompent et les projets se multiplient. Son carnet de commandes lui offre une visibilité à 18 mois, alors qu’il était d’environ un an avant le déménagement.

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