La société angevine Gliocure travaille sur de nouvelles molécules pour lutter contre la tumeur cérébrale la plus fréquente et la plus agressive, le glioblastome. Installée au cœur du CHU d’Angers, la start-up collabore entre autres avec l’université d’Ulm, en Allemagne, et est également soutenue par le groupe pharmaceutique Merck pour ses travaux de formulation et de développement pharmaceutique de l’un de ses candidats médicaments.
Confirmer l’efficacité de la molécule
Après avoir identifié une molécule et pour poursuivre ses travaux avec désormais la vérification que son produit est pertinent pour les malades, Gliocure doit aujourd’hui passer une étape supplémentaire et a lancé une campagne de financement participatif : « On se trouve maintenant dans une phase où il s’agit de confirmer l’efficacité de notre molécule sur des modèles animaux pertinents, explique Louis-Marie Bachelot, le président de Gliocure. Si on prend le cas du glioblastome spontané chez le chien, notre idée est de pouvoir démontrer, en plus de ce que l’on a pu démontrer précédemment in vitro, que notre molécule va pouvoir traiter les chiens qui développent cette maladie, pour aller ensuite vers un traitement adapté aux patients humains. »
La start-up angevine espère ainsi lever 150 000 euros auprès du grand public: "Cela nous permettra également de travailler sur la possibilité de reproduire industriellement notre molécule sous forme de médicament", ajoute Louis-Marie Bachelot.
Retrouvez l'interview de Louis-Marie Bachelot, président de Gliocure, dans l’émission « Le Journal des Entreprises » sur RCF Anjou.