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Le vendéen Lucas G prend le contrôle de l'aveyronnais Calvet
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Le vendéen Lucas G prend le contrôle de l'aveyronnais Calvet

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L'entreprise vendéenne de construction de matériel agricole Lucas G prend la majorité du capital de son partenaire aveyronnais Calvet. Ce rapprochement permet de compléter la gamme de produits et d'élargir leurs marchés.

— Photo : Lucas G

Le groupe Lucas G (22 M€ de CA 165 salariés) composé des entreprises vendéennes Lucas G (La Verrie) et Méchineau (Saint-Aubin-des-Ormeaux) a pris 55 % de son partenaire d'affaires dans le Sud est, l'entreprise aveyronnaise Calvet (35 salariés, 4,50 M€ de CA). L'opération a été réalisée à la suite du départ à la retraite de l'un des dirigeants de Calvet. C'est le PDG du groupe Lucas G Régis Legendre qui prend la présidence de l'entreprise. Gilles Calvet qui reste présent au capital de l'entreprise devient directeur général. Il devrait, dans 18 mois, céder ses parts restantes à Régis Legendre.

Redynamiser Calvet

L'entreprise Calvet était un partenaire d'affaires de Lucas G depuis deux ans. « Nous n'avions pas prévu cette opération, témoigne Régis Legendre. Nous fabriquons plutôt des grosses machines avec automoteur et robotisées destinées à l'élevage et Calvet faisait plutôt des petites machines Cette reprise s'inscrit cependant dans un projet à long terme. Sur le marché national, Calvet bénéficie d'une bonne image de marque mais a besoin d'être relancée. L'entreprise est saine mais elle s'est recroquevillée sur le Sud de la France où elle fait 85 % de son CA. », indique Régis Legendre. Autre élément qui pèse dans la balance, la force du groupe pour les achats. Avec l'intégration de Calvet, le dirigeant estime à 20-25 % supplémentaire sa puissance d'achat sur les matières premières. Un bon coup de pouce pour la compétitivité du groupe.

Un relais pour la croissance nationale

Avec cette reprise, Régis Legendre entend développer la présence des machines Lucas G dans une zone Sud-Sud-Est où la marque est encore peu présente. « La présence en Aveyron de Calvet va nous servir de base avancée pour aller à la conquête de ces zones, précise le patron vendéen. Par ailleurs dans la stratégie commerciale et vu la complexité du réseau de distribution, avoir deux marques différentes en France peut s'avérer être un atout. »

Un atout à l'export

Les machines Calvet fabriquées à Villefranche-de-Rouergue continueront sous cette marque sauf pour celles qui seront destinées à l'export, question de cohérence de l'offre pour Lucas G. « Grâce à cette acquisition, nous complétons nos gammes et c'est à un atout à l'export où nous réalisons déjà 30 % de notre chiffre d'affaires. Nos partenaires étrangers trouvent alors un partenaire unique plus simple à gérer. » Le patron espère faire augmenter la part d'export à 40 % du CA dans les 5 ans à venir et le chiffre d'affaires de 50 % à la même échéance.

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