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Le marché de l'immobilier reste dynamique en Loire-Atlantique
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Le marché de l'immobilier reste dynamique en Loire-Atlantique

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Pour la troisième année consécutive, le marché de l'immobilier est resté très dynamique en Loire-Atlantique en 2018, porté par l'attractivité des métropoles de Nantes Saint-Nazaire, ainsi que le littoral. En revanche, certaines zones rurales décrochent.

L'immobilier à Nantes souffre d'une insuffisance de biens — Photo : Bati Nantes

Après une bonne année 2016 et un exceptionnel cru 2017, le marché de l’immobilier a connu pour la troisième année consécutive une évolution positive en 2018. Ce dynamisme est porté par l’attractivité des villes de Nantes et Saint-Nazaire, ainsi que du littoral.

Les prix augmentent de 5,6 % à Nantes

La Métropole nantaise, qui gagne 8 000 habitants par an et bénéficie d’un marché de l’emploi largement plus favorable que la moyenne nationale, enregistre ainsi une hausse des prix de 5,6 % (contre 3 % sur l’ensemble du département), l’offre en logements peinant à satisfaire la demande. Le prix médian s’élève ainsi à 4 180 € / m² pour un appartement neuf à Nantes. Conséquence, « les cadres supérieurs représentent 3/4 des acquéreurs à Nantes, tandis que les familles s’éloignent vers la première couronne nantaise, dont les prix progressent de plus de 4 % tous biens confondus. Les ménages plus modestes vont encore plus loin », constate Maître Marie Denis, notaire à Vertou.

Les zones rurales du nord du département à la peine

Tous les territoires ne profitent pas de cet éloignement de la Métropole. Si le Sud Loire, bien situé entre Nantes et le littoral, reste relativement bien loti, en revanche, les zones rurales du nord du département, autour de Châteaubriant et de Guémené-Penfao, souffrent d’une baisse des volumes de transactions, comme de prix. « Les jeunes écartés du centre-ville par la hausse des prix ne bénéficient plus du prêt à taux zéro dans les zones rurales, ce qui ce qui ne laisse pas augurer d’un rebond du marché dans les campagnes. On sent une métropolisation du marché immobilier et une fragilisation des zones rurales », analyse Maître Jean-Charles Veyrac, notaire à Saint-Philbert-de-Grandlieu.

Le marché du littoral attire, quant à lui, toujours autant les acquéreurs, dans des prix qui restent stables et n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant crise.

En 2019, le marché pourrait se tendre dans les métropoles de Nantes et Saint-Nazaire dans le contexte d’une offre de logements insuffisante face à une demande qui ne se dément pas.

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