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Le fabricant de machines industrielles MCR racheté par le groupe Galilé
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Le fabricant de machines industrielles MCR racheté par le groupe Galilé

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Le fabricant de machines industrielles messin MCR passe dans le giron du groupe industriel bourguignon Galilé, cinq ans après la PME vosgienne MA Industrie. Des investissements et des recrutements sont prévus dans les deux filiales lorraines.

Le groupe Galilé avait déjà tenté d’acquérir la société industrielle messine MCR en 2017 — Photo : Google Maps

Après le fabricant vosgien de biens d’équipements industriels MA Industrie (CA : 8 M€ ; 50 salariés) racheté en 2017, c’est une autre PME lorraine qui tombe dans l’escarcelle du groupe bourguignon Galilé (CA 2021 : 130 M€ ; 800 salariés). L’entreprise MCR (CA : 3,5 M€ ; 25 salariés), basée à Metz, qui conçoit et réalise des équipements électriques, automatiques et robotiques à destination de l’industrie, est passée fin janvier dans le giron de ce holding spécialisé dans la manutention, la location et la vente de chariots élévateurs et la fabrication de biens d’équipements industriels. Basé à Chalon-sur-Saône, il compte une trentaine de filiales en France et dans sept pays étrangers.

"Les deux sociétés sont parfaitement complémentaires, assure le président de Galilé, Éric Michoux. Le cœur de métier de MA Industrie, c’est la mécanique et l’usinage. Mais elle sous-traite une grande partie de ses automatismes et de sa robotique. De son côté, MCR n’a pas de mécaniciens mais compte des automaticiens et des roboticiens."

Investissements et recrutements

Cela fait déjà plusieurs années qu’Éric Michoux travaille avec MCR dans une relation de client à fournisseur. Surtout, le patron bourguignon avait déjà tenté en 2017 de devenir propriétaire de la PME messine, sans succès. Cette fois, l’acquisition est confirmée.

De quoi envisager une collaboration plus grande entre les deux filiales lorraines et engager dès maintenant plusieurs projets communs d’investissements. Une enveloppe de près d’1,5 million d’euros est annoncée sur l’ensemble des deux sites et des dossiers de subvention seront déposés en ce sens, notamment auprès de France Relance. "Nous prévoyons d’installer prochainement de grosses machines d’usinage, des moyens de contrôles tridimensionnels et de nouveaux logiciels en robotique, automatisme et mécanique, détaille le président de Galilé. Nous envisageons également des recrutements de haut niveau."

Au total, une dizaine de recrues sont attendues à Metz et Saint-Étienne-lès-Remiremont d’ici la fin 2022. Des cadres et des ingénieurs sont particulièrement recherchés.

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