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Le City Surf Park de Lyon mise sur l'engouement pour le surf en milieu urbain
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Le City Surf Park de Lyon mise sur l'engouement pour le surf en milieu urbain

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Le City Surf Park, complexe dédié au surf en intérieur abritant une vague artificielle, ouvrira le 9 juin au sein du pôle de loisirs d’OL Vallée, à Décines-Charpieu, près de Lyon. Porté par l'engouement autour de la "culture surf", il prévoit d'accueillir une cinquantaine de clients par jour en moyenne.

Le City Surf Park de Lyon, qui devait initialement ouvrir en septembre 2020, accueillera ses premiers clients le 9 juin — Photo : City Surf Park

Complexe de 1 200 m2 dédié au surf qui ouvrira ses portes début juin au sein du pôle de loisirs OL Vallée, dans l'Est lyonnais, le City Surf Park a été développé par deux entrepreneurs locaux avec l’objectif de ramener le surf au cœur des grandes villes. L’enseigne de loisirs proposera un bar, un restaurant, une boutique et une salle de concert autour d’une vague artificielle présentée comme la plus grande vague intérieure d'Europe, dans un bassin d’eau de 430 m2.

Plusieurs millions d'euros, financés par des fonds propres et des emprunts bancaires, ont été investis dans le City Surf Park de Lyon, qui compte déjà une dizaine de salariés (moniteurs de surf, serveurs, agent d’accueil, commerciaux etc.) et prévoit d’accueillir une cinquantaine de clients par jour en moyenne.

Une vague statique de 70 à 150 cm de haut

"Le marché du surf explose, c’est l’un des dix sports les plus pratiqués dans le monde. En France, le nombre de licenciés augmente chaque année de 50 % en moyenne. Désormais, la culture surf est omniprésente, que ce soit dans l’industrie textile ou sportive", explique Aymeric Désert, l’un des fondateurs. Pour mettre au point la vague, cet amateur de surf a fait appel à un autre passionné de ce sport, Laurent Sublet, ingénieur au sein d’Hydrostadium (150 collaborateurs), une filiale d’EDF basée à Annecy et spécialisée dans la conception de parcours d’eaux vives. La machine développée et brevetée par Hydrostadium produit une vague statique d’une hauteur variant de 70 à 150 cm avec une puissance équivalente à celle d’un bateau de ski nautique.

"Notre technologie est relativement proche du surf naturel, mais sans les inconvénients d’une vague d’océan qui avance. En une séance, les novices peuvent avoir les premières sensations liées à la glisse", décrit Laurent Sublet. L’innovation a aussi été pensée pour limiter la consommation d’énergie, l’eau du bassin étant par exemple chauffée grâce à la récupération thermique. Le partenariat technologique entre Hydrostadium et le City Surf Park prévoit la commercialisation de cette vague à surf en marque blanche pour le compte de la filiale d’EDF. Aymeric Désert et son associé souhaitent aussi développer leur concept et prévoient l’ouverture de deux autres parcs à Lille et Montpellier à l’horizon 2023.

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