Laurent Letourneaux (Phénix Emploi) : « La reprise de Suballiance nous permet de franchir un palier »
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Laurent Letourneaux dirigeant de Phénix Emploi Laurent Letourneaux (Phénix Emploi) : « La reprise de Suballiance nous permet de franchir un palier »

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Le groupe régional de travail temporaire Phénix Emploi a finalisé, à l'automne 2019, la reprise de Suballiance Travail Temporaire, société lyonnaise, spécialisée dans les travaux subaquatiques. Laurent Letourneaux explique avoir voulu saisir l'opportunité de se positionner sur un marché de niche.

Pour Laurent Letourneaux, la récente acquisition de Suballiance Travail Temporaire permet à Phénix Emploi de compléter son offre — Photo : DR

Le Journal des Entreprises : Pourquoi vous êtes-vous intéressé à Suballiance Travail Temporaire ?

Laurent Letourneaux : Phénix Emploi (48 M€ de CA et 43 salariés, NDLR), dont le siège est basé à Chalon-sur-Saône, compte 9 agences dans le Rhône et en Bourgogne. L'entreprise emploie des intérimaires qui sont principalement des ouvriers et techniciens qualifiés dans les métiers de la métallurgie et du BTP.

En reprenant Suballiance Travail Temporaire, j’ai souhaité prolonger notre démarche de spécialisation, tout en complétant notre offre. Avec cette société, on peut même parler d’hyperspécialisation, puisqu’elle intervient sur un marché de niche très spécifique, celui des travaux subaquatiques et confinés. Cette acquisition nous permet de franchir un palier dans notre développement, avec des profils extrêmement pointus et surtout un rayonnement international auprès de grands groupes qui va bénéficier à toutes nos équipes.

Avez-vous rencontré des difficultés particulières pour mener à bien cette opération ?

L. L. : Non. Phénix Emploi est un groupe bien structuré financièrement. Grâce à nos fonds propres, le décalage de trésorerie ne pose pas problème et nous pouvons régler les dettes à court terme : fournisseurs, dettes fiscales et sociales, etc. avec un endettement relativement faible. Nos banques nous ont donc accompagnés sans hésitation.

La problématique métier d’une activité aussi spécifique ne vous a-t-elle pas fait hésiter ?

L. L. : Nous ne connaissons pas précisément le métier du scaphandre, certes, mais le cédant va nous accompagner pendant quelque temps. D’autre part, nous savons gérer du personnel que l’on qualifie dans notre jargon de "grand déplacé" (intérimaires intervenant loin de leur base, NDLR). Cela fait partie de l’ADN de l’entreprise.

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