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La start-up vannetaise Job-Staging casse les codes du recrutement dans le numérique
Vannes # Services aux entreprises # Start-up

La start-up vannetaise Job-Staging casse les codes du recrutement dans le numérique

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Depuis Vannes, Job-Staging se déploie en Bretagne en proposant à des start-up et PME de trouver leurs futurs talents du digital pour un coût accessible. Avec un process agile et une expertise sur les territoires, Job-Staging gagne du terrain.

Hervé Basset, fondateur de Job-Staging, passe désormais à la phase de déploiement de la start-up en Bretagne — Photo : Ségolène Mahias

Comment recruter quand on est une entreprise de la tech bretonne, et ce à un coût raisonnable ? C’est toute l’ambition de Job Staging, la start-up vannetaise mise sur les rails en début d’année par Hervé Basset. "J’ai été directeur digital dans une entreprise pharmaceutique du Nord de la France. Mon effectif est passé de 35 salariés à une cinquantaine de personnes. Or, recruter sur ces métiers du digital n’est pas simple car les profils sont recherchés. On se confronte aussi à des cabinets non spécialisés sur les métiers de la tech et c’est onéreux." Fort de son expérience et après s’être formé aux métiers du recrutement, Hervé Basset a ouvert Job-Staging. 100 % positionnée sur les métiers du digital, la start-up s’adresse aux PME et start-up bretonnes qui doivent recruter à un coût maîtrisé. "La Bretagne est une terre de nouvelles technologies avec 10 % des offres d’emploi en France, soit près de 8 000 offres par an. Sur ces 8 000 offres, 60 % concernent la métropole rennaise. Après Rennes et Brest, Vannes est la troisième ville de la tech bretonne, suivie de Lorient." De quoi décider l’entrepreneur à baser son projet dans le Morbihan pour rayonner en Bretagne.

Payés au succès

Passés par l’incubateur Incub’activ, piloté par la technopole de l’agglomération de Vannes, Hervé Basset et Job-Staging ont été retenus par le Village By CA du Morbihan. "Dans l’agglomération vannetaise, il y a environ 300 recrutements par an. Un tiers des postes ne sont jamais pourvus." A date, l’approche très digitalisée de la start-up a permis le recrutement de 23 candidats pour des agences web, des éditeurs de logiciels, des start-up morbihannaises, finistériennes et morbihannaises. "Nous ne sommes payés qu’au succès", avance Hervé Basset. En effet, Job-Staging s’engage à trouver un candidat ou une candidate en quatre semaines, voire à relancer une seconde campagne de quatre semaines mais pas au-delà. En moyenne et selon l’Apec, il faut douze semaines à une entreprise pour recruter un cadre. Issue du numérique et dédiée au numérique, Job-Staging a mis au point ses propres outils de sourcing. Elle s’appuie sur les compétences d’Hervé Basset, de deux alternants sur les volets webmarketing, communication et appui RH mais aussi sur un réseau de recruteurs experts en numérique. "Ils sont spécialistes du numérique et je les forme au recrutement. Ils sont implantés sur un territoire et apportent cette connaissance fine de leur environnement."

30 à 50 % moins cher

Désormais, Maryse Scarfi, Claude Di-Mascio et Cédric Boisbunon, viennent apporter leurs compétences pour, respectivement, les secteurs Rennes, Brest et Quimper, ainsi que la zone de Lorient. Et Hervé Basset ne compte pas s’arrêter là. "L’idée est d’essaimer en Bretagne avec une prédilection pour les villes de taille intermédiaire comme Morlaix, Lannion, Pontivy, Loudéac en ayant cinq à dix recruteurs indépendants." Côté prix, Job-Staging ne souscrit pas aux us des acteurs du recrutement qui prennent un pourcentage du salaire brut annuel. "Nous proposons un forfait qui se situe en moyenne à 5 000 euros soit environ 30 à 50 % de moins que des cabinets de recrutements." La start-up vise la rentabilité au terme de son premier exercice.

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