La Région Pays de la Loire repart pour un tour. Lancé en 2020 pour la première fois, l’appel à projets dédié aux énergies renouvelables et réseaux entame sa quatrième édition. Une première vague de candidatures va se conclure le 30 avril. Une seconde vague se prolonge jusqu’au 30 septembre.
Les lauréats devront être sur une ligne de crête. "L’objectif n’est pas de financer des projets qui utilisent des technologies matures. Il faut un côté novateur important", souligne Sylvain Martinez, chargé de programme Transition énergétique pour le conseil régional des Pays de la Loire. Mais il ne faut pas non plus que les projets en soient à un stade de recherche ou d’études de faisabilité. "Nous finançons des solutions qui ne sont pas forcément démocratisées", explique-t-il.
400 000 euros maximum par projet
Les projets peuvent provenir d’entreprises, de collectivités ou encore de consortiums constitués d’un mix d’acteurs. Le montant maximum attribué est de 400 000 euros par projet. L’aspect novateur recherché au sein de cet appel à projets ne repose pas forcément sur la technologie ou le dispositif en lui-même. "Cela peut directement concerner la manière dont le projet est porté. L’aspect novateur peut aussi bien provenir de la production, que de la consommation, de l’usage ou encore du stockage de l’énergie", poursuit Sylvain Martinez.
Les projets lauréats les années précédentes témoignent de cette diversité. Cela va de pompes à chaleur alimentées par la chaleur fatale issue d’eaux grises, à une ombrière photovoltaïque qui inclut un stockage avec une batterie innovante. Ou encore un projet de Smart City qui teste un système de pilotage des consommations.
En 2022, le dispositif a permis de soutenir 21 projets, pour une subvention totale de 2,3 millions d’euros. En 2023, sur 16 candidatures, 10 ont été retenues, pour un budget de 1,5 million d’euros. En parallèle de l’aspect financier, la Région Pays de la Loire propose également un soutien via l’association Orace, créée il y a dix ans, et qui accompagne les entreprises dans leur démarche de maîtrise de leurs consommations d’énergie.