L’expertise sur un marché de niche, celui des palmes de nage, c’est la recette que souhaite cultiver Jean-Philippe Robert, gérant de Breier, pour garder le cap à l’international.
Malgré une taille modeste, un chiffre d’affaires d’environ 350 000 euros et 4 salariés, l’entreprise réalise 60 % de son activité à l’export. "Les palmes Breier équipent des nageurs anglais, australiens, néo-zélandais, danois, espagnols ou turcs… Nous intéressons beaucoup le monde de la plongée, de l’apnée ou encore de la chasse sous-marine, assure Jean-Philippe Robert, dont les concurrents directs dans le monde se comptent sur les doigts d’une main. Le bouche-à-oreille fonctionne bien, notamment dans les milieux sportifs comme pour le hockey subaquatique. "
Voilures légères et semelles creuses
Lancée au début des années 2000 à Vannes par Éric Breier, ancien champion français des courses en monopalme, l’entreprise se cherchait un repreneur. La transmission à Jean-Philippe Robert a été actée en juin 2021. "Après plusieurs années en tant que cadre dirigeant pour des équipementiers sportifs en région parisienne, j’ai trouvé une affaire vraiment intéressante à développer", sourit le dirigeant de 55 ans.
Breier conserve une image solide avec des produits réputés pour leur excellence : des palmes en composites, avec des longueurs et des niveaux de résistance variables pour des prix allant de 250 à plus de 700 euros. L’entreprise mise beaucoup sur l’innovation. Dernières trouvailles en date, des voilures plus légères à ailettes ou encore des semelles creuses imprimées en 3D pour des chaussons sur mesure à la bonne inclinaison.