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Infra 2050, le nouveau pôle de compétitivité du secteur du BTP se lance à Lyon
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Infra 2050, le nouveau pôle de compétitivité du secteur du BTP se lance à Lyon

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Près d’un an après sa labellisation, le pôle de compétitivité Infra 2050, dédié aux acteurs du BTP est enfin en ordre de marche. Il vient d’être lancé à Lyon. La nouvelle structure veut accompagner les entreprises de la filière dans leur transition climatique et numérique.

De gauche à droite : Paul Galonnier, président du cluster Indura, Xavier Odo, conseiller régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Pierre-Alain Roche, président d’Irex, Cédric Moscatelli, président d’Infra2050, et Christophe Ribette, président Ecorse-TP — Photo : Région Auvergne-Rhône-Alpes

Un nouveau pôle de compétitivité vient de voir le jour. Issu du regroupement des clusters Ecorse-TP de Bourgogne-Franche-Comté, d’Indura en Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Irex (institut pour la recherche appliquée et d’expérimentation en génie civil), Infra 2050 a été officiellement lancé le 8 février. Il avait été labellisé en mars 2023.

Ce pôle a "la vocation d’accroître la compétitivité de la filière travaux publics et génie civil, à l’échelle nationale", explique Cédric Moscatelli, le président de cette nouvelle structure. "Nous voulons aussi renforcer ses capacités technologiques et scientifiques pour accélérer la mise en place de solutions répondant aux enjeux des transitions climatiques et numériques." Le pôle aura ainsi pour rôle d’accompagner des projets collaboratifs de recherche et d’innovation, pour aider les territoires à atteindre la neutralité carbone.

36 projets à fin 2024

Infra2050 se donne pour objectif d’accompagner 36 projets d’ici fin 2024. Le pôle ambitionne également de compter 300 adhérents à l’horizon 2026, contre 243 à l’heure actuelle. Sa feuille de route s’articule autour de quatre objectifs. Le pôle veut concourir à la conception d’infrastructures bas carbone. Mais aussi adapter les infrastructures existantes, pour un usage décarboné. Et les adapter pour assurer la résilience des territoires (diminuer leur vulnérabilité, améliorer la gestion de la ressource en eau). Enfin, la structure d’accompagnement veut intégrer le numérique dans les infrastructures (BIM, big data, jumeaux numériques). "Nous voulons accompagner 25 % de nos adhérents vers les guichets France 2030", poursuit Cédric Moscatelli.

Infra2050 accompagne déjà un certain nombre de projets. On peut notamment citer le projet Chab, qui réunit trois industriels du textile cherchant à limiter les pertes de béton dans les fondations. Valosed veut, de son côté, valoriser les sédiments marins. "Ce projet permet de créer des formulations bétons écologiques", détaille Paul Galonnier, président d’Indura. Quant au projet Dolmen, il vise à développer un outil numérique pour la gestion du patrimoine en pierre. "Bien que robuste, les structures anciennes vieillissent et leur préservation devient un enjeu majeur, poursuit le président du cluster. Mais l’expertise en la matière s’est progressivement perdue. Résultat : les écoles d’ingénierie ont cessé de l’enseigner."

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