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Heintz immobilier & hôtellerie renforce sa position avec un douzième établissement
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Heintz immobilier & hôtellerie renforce sa position avec un douzième établissement

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Foncière immobilière du groupe Heintz, "Heintz immobilier & hôtellerie" vient d’investir un total de 6 millions d’euros dans le rachat d’un hôtel sous enseigne Campanile au Nord de Metz.

Christophe Thiriet (à gauche) et André Heintz, les dirigeants de Heintz immobilier & hôtellerie, ont acheté leur premier hôtel en 2013 — Photo : Lesure Gael

Depuis 2013, André Heintz et Christophe Thiriet, les dirigeants de Heintz immobilier & hôtellerie, rachètent en moyenne "un peu plus d’un hôtel par an", rappelle Christophe Thiriet. L’année 2024 ne fera pas exception à la règle : la foncière immobilière du groupe Heintz (500 salariés, 50 M€ de CA) vient de racheter un hôtel de 86 chambres sous enseigne Campanile, à Woippy, au Nord de Metz. Une opportunité dans laquelle l’entreprise a investi un montant "de l’ordre de 6 millions d’euros", précise Christophe Thiriet.

Une activité en croissance

"Jusqu’à présent, l’offre du groupe se concentrait sur l’est de la métropole de Metz, du côté du Technopôle, ainsi qu’au sud et dans le centre-ville, détaille Christophe Thiriet. Mais nous n’avions rien sur le nord, alors que cet axe est facile d’accès, l’A4 n’est pas très loin et l’A31 passe à 300 mètres de l’hôtel, avec un double échangeur. Il était important pour nous d’offrir un hébergement de qualité dans cette zone."

Employant un total de 187 salariés, Heintz immobilier & hôtellerie a bouclé l’exercice 2023 sur près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 15 millions d’euros dans l’activité hôtellerie. Cette nouvelle opération, qui permet à l’entreprise de s’appuyer sur un portefeuille de 12 établissements et 839 chambres, devrait permettre de terminer l’exercice 2024 sur un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros dans l’hôtellerie. Si l’objectif visant à détenir 20 hôtels d’ici 2030 semble être à portée de main, Christophe Thiriet ne veut pas en faire une finalité. "La vision, c’est de développer cette activité sur des bases saines, sur des produits de qualité où il est possible d’offrir un niveau de service de bonne qualité à nos clients", tranche le dirigeant de Heintz immobilier & hôtellerie.

Trois projets pour consolider la position de l’entreprise

Dans les trois ans à venir, l’entreprise mosellane va injecter "près de 20 millions d’euros" dans trois projets qui vont encore contribuer à renforcer sa position dans le secteur de l’hôtellerie en Moselle et dans le Grand Est. En décembre 2025, le groupe va ouvrir un Ibis Style de 86 chambres à la place de l’ancienne Caisse primaire d’assurance maladie, rue Haute Seille à Metz. Autre projet, Christophe Thiriet vient d’obtenir le permis pour "construire un Ibis Budget à Châlons-en-Champagne", ville dans laquelle le groupe est déjà propriétaire de l’Ibis Rouge et de l’Ibis Style. "La construction devrait démarrer au deuxième semestre 2024 pour ouvrir 18 mois plus tard", précise le dirigeant de Heintz immobilier & hôtellerie. Le projet le plus emblématique, celui de la place de la Comédie, à Metz, vise à ouvrir un hôtel 4 étoiles : "Le projet sera un peu reporté, pour se caler sur les travaux de l’opéra-théâtre de Metz, qui vont démarrer au deuxième semestre 2025. Il était cohérent de démarrer en même temps des travaux qui vont avoir la même durée, soit deux ans", précise Christophe Thiriet.

Un nouveau positionnement sur le tourisme

Opérant sur un marché "résilient" car déjà revenu à son activité d’avant-Covid, le dirigeant de Heintz immobilier & hôtellerie entend désormais profiter du nouveau positionnement du département de la Moselle et de l’Eurométropole de Metz sur le tourisme. "Quelqu’un qui vient du nord de l’Europe et qui va dans le sud de la France peut s’arrêter deux, voire trois jours sur une destination comme la Moselle, pour découvrir", affirme Christophe Thiriet. Et ce nouveau dynamisme de la clientèle touristique se traduit déjà dans les chiffres des établissements du groupe. " Hier, l’Eurométropole de Metz, c’était 85 % de clientèle business. Aujourd’hui, c’est 75 %", précise le dirigeant, qui veut répondre à cette demande nouvelle des touristes. "Le panel de propositions touristiques fait que la destination plaît, ajoute-t-il. Derrière, l’offre hôtelière doit suivre et doit correspondre à cette évolution."

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