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Glowbl, boostée par la pandémie, veut lever 5 millions d'euros 
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Glowbl, boostée par la pandémie, veut lever 5 millions d'euros 

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La start-up lyonnaise Glowbl, spécialisée dans le travail à distance et les classes virtuelles, a vu le nombre de ses utilisateurs multiplié par 15 depuis la pandémie. L’entreprise veut lever 5 millions d’euros pour accélérer son développement, notamment à l’international.

Sophie Lazard a été nommée à la tête de Glowbl il y a quelques mois pour accélérer le développement. L’entreprise qui compte une vingtaine de collaborateurs souhaite doubler ses effectifs d’ici un an — Photo : Glowbl

"La pandémie a été une formidable opportunité pour les entreprises de tester le télétravail et d’abattre les frontières physiques pour recruter des talents et se développer. Le distanciel permet un gain de temps, d’efficacité et je ne vous parle même pas de l’écologie", s’enthousiasme Sophie Lazard, CEO de Glowbl. Après 25 ans d’audit chez PWC, elle a rejoint il y a quelques mois Glowbl, dont elle était déjà actionnaire, pour accélérer le développement. Car cette pépite Edtech (technologies de l’éducation, NDLR) créée en 2011 et spécialisée depuis dans l’enseignement à distance a vu son activité s’envoler depuis la crise sanitaire. En 2020, elle a multiplié par 15 le nombre de ses utilisateurs pour atteindre 200 000, un chiffre que l’entreprise prévoit déjà d’augmenter de 50 % d’ici fin 2021.


Pour faire face à l’accroissement d’activité et aux besoins d’évolution de sa plateforme, la start-up a, pendant l’été 2020, levé 1,3 million d’euros auprès de ses actionnaires historiques. Elle ouvre aujourd’hui son capital à de nouveaux investisseurs. Un tour de table de 5 millions d’euros qui devrait être finalisé d’ici cet été. L’objectif : poursuivre l’expansion française et conquérir les marchés britanniques et américains dès l’automne. "Nous ne souhaitons pas concurrencer directement les géants américains mais nous développer à côté d’eux car notre outil propose des fonctionnalités différentes". Glowbl permet de reproduire virtuellement des espaces de travail, bureaux ou salles de classe avec la possibilité de se déplacer d’une table à l’autre pour discuter ou partager des documents via des outils comme Google drive ou Miro.

200 clients environ dont 50 % d’entreprises

"Les confinements nous ont poussés à nous renouveler. Nous souhaitons nous inscrire dans la génération suivante, proposer des solutions collaboratives avec une expérience dans le virtuel au plus proche de l’expérience physique", indique Sophie Lazard. Son dernier projet : une bibliothèque virtuelle pour l’université Jean Moulin Lyon 3 où les étudiants peuvent travailler ensemble mais à distance.
"Les champs de développement sont infinis, nous travaillons en ce moment sur la mise en place de séminaires virtuels, de showroom ou de forums". Depuis les confinements et l’explosion du télétravail, la start-up qui compte environ 200 clients dont une vingtaine dans la région, s’adresse autant aux écoles (université Paris-Assas, INSA Lyon) qu’aux entreprises (Capgemini, HSBC). La plateforme est accessible avec l’achat d’une licence au prix de 11,90 euros par mois pour la formule professionnels et 30 euros par mois pour une classe visuelle. L’entreprise vise en 2021 un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros et prévoit une vague de recrutement. L’équipe composée aujourd’hui d’une vingtaine de collaborateurs pourrait doubler ses effectifs d’ici un an.

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