Galva Métal réduit son empreinte environnementale en investissant dans le photovoltaïque
# Industrie # Investissement

Galva Métal réduit son empreinte environnementale en investissant dans le photovoltaïque

S'abonner

Seul groupe français œuvrant dans le domaine de la protection des aciers, le groupe Louis avec sa tête de pont, l’entreprise angevine Galva Métal, se dote de panneaux photovoltaïques pour produire sa propre électricité et diminuer son empreinte environnementale.

Patricia Louis, présidente du groupe familial Louis — Photo : Alain Martineau

Cet été, le groupe familial Louis est entré dans ses nouveaux bureaux sur le site de Galva Métal à Angers : 800 m2 qui intègrent à la fois toute la partie administrative de l'usine angevine et les services transverses du groupe de 220 collaborateurs. Le groupe spécialiste de la protection des aciers a injecté 2,6 millions d'euros à Angers dans son nouvel espace de bureaux. Il poursuit ses investissements avec l'installation de panneaux photovoltaïques sur les 2 800 m2 de la partie stockage de son usine.

1 884 modules

Depuis plusieurs années, le groupe Louis, qui traite 100 000 tonnes d'acier par an, travaille à la réduction de son empreinte environnementale. "Toutes les matières qui entrent chez nous sont recyclées ou revalorisées, indique Dylan Richet, directeur général du groupe Louis, comme le zinc ou les cendres restant après galvanisation. Le bois de calage est récupéré puis transformé en copeaux. Après le recyclage, nous voulions traiter la question de l'énergie et trouver des solutions pour moins consommer."

Dylan Richet, directeur général du groupe Louis — Photo : Alain Martineau

L'été dernier, le groupe a donc fait désamianter et renforcer la charpente d'une partie du site Galva Métal d'Angers. Au premier trimestre 2023 y seront installés 1 884 modules photovoltaïques. "Nous ajoutons aussi deux bâtiments de 500 m2 chacun au fond de notre parcelle, précise Dylan Richet. Le premier servira à la mise en conformité des pièces avant traitement et le second pour les stocker à l'abri avant qu'elles ne repartent chez nos clients." Sur les toits de ces extensions, des panneaux seront également installés. Le chantier devrait être achevé à la fin du premier semestre 2023. Le groupe sera propriétaire des équipements dont la gestion automatisée permettra d'en suivre la production, soit 753 kilowatts/heure, sur 70 % du site de 12 000 m2 couverts installé sur une parcelle de quatre hectares

Suppression progressive du gaz

Galva Métal est l'unité du groupe Louis qui développe le plus gros volume d'activité. Créé en 1923 à Nantes, il compte 5 autres sites, Galva Atlantique à La Rochelle (Charente-Maritime), Galva Maine à Villaines-la-Juhel (Mayenne), Galva Anjou Touraine à Noyant (Maine-et-Loire) et les deux unités de Galva Traitement Surface à Loudun (Vienne). Créé en 1923 à Nantes, le groupe familial devrait tutoyer cette année les 40 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 36 millions d'euros l'an passé. Entre les nouveaux bureaux, l'installation de panneaux photovoltaïques et les deux extensions, il aura investi en un an et demi à Angers entre 4 et 5 millions d'euros. "Lorsque nous investissons, précise Patricia Louis, présidente du groupe familial, nous améliorons l'outil, les gestes et postures des collaborateurs, l'empreinte environnementale, mais nous ne gagnons pas en productivité." L'énergie produite par les panneaux photovoltaïques devrait couvrir un tiers de la consommation annuelle d'électricité du site. "Nous avons commencé à Angers car nous y avons supprimé le gaz et nos fours y sont électriques, poursuit Patricia Louis. Nous allons aussi nous équiper progressivement nos autres usines en photovoltaïque et nous menons des études pour y supprimer aussi le gaz, mais ce sont des investissements très lourds."

Angers Maine-et-Loire # Industrie # Banque # Production et distribution d'énergie # Investissement
Fiche entreprise
Retrouvez toutes les informations sur l’entreprise GALVA METAL