À 59 ans, Christophe Bapst vient d’être élu président des Finistère Angels, dont il était jusqu’à présent vice-président. Après des études à Sciences-po puis HEC, ce parisien d’origine se lance dans la communication et crée une société fournissant des revues de presse aux entreprises, vers la fin des années 80. Après avoir revendu cette dernière à TNS-Sofres en 2006, il s’installe définitivement en Bretagne, où il a de fortes attaches familiales.
« Réussir la fédération des business angels bretons»
En 2008, il est parmi les premiers membres fondateurs des Finistère Angels : « j’avais toujours eu envie de faire du capital-risque et de l’amorçage, mais je trouvais plus intéressant de le faire en Bretagne plutôt qu’à Paris», explique le nouveau président d’une association qui compte aujourd’hui plus d’une soixantaine de membres. « C’est nettement plus que la moyenne nationale. L’activité est à l’équilibre avec une demi douzaine de dossiers suivis en 2015, pour un total d’environ 600.000€ investis, notamment dans le projet d’Amzair. Mais le gisement de dossiers n’est pas suffisant, en particulier en Cornouaille», estime celui qui prend le relai de Gérard Keraval pour un changement «dans la continuité». Objectifs prioritaires pour ce nouveau mandat : «continuer à attirer de nouveaux membres, mais aussi réussir la fusion qui est actuellement en discussion avec nos confrères de Bretagne », confie le nouveau président.
Christophe Bapst vient d’être élu président des Finistère Angels, dont il était jusqu’à présent vice-président. Un changement de présidence, mais pas de ligne directrice pour l'association finistérienne.
