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Docks des Pétroles d’Ambès : « Les industriels veulent être associés à la stratégie du port »
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Docks des Pétroles d’Ambès : « Les industriels veulent être associés à la stratégie du port »

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À la tête des Docks des Pétroles d’Ambès, au terminal de Bassens (Gironde), depuis septembre 2017, Patrick Brzokewicz salue la dynamique nouvelle autour de l’outil portuaire bordelais. Selon lui, les industriels doivent désormais activement prendre part à la stratégie du Grand Port Maritime de Bordeaux.

Patrick Brzokewicz, coprésident de l'Union maritime et portuaire de Bordeaux et PDG des Docks des Pétroles d'Ambès — Photo : Anne Cesbron

À la tête des Docks des Pétroles d’Ambès (45 salariés, 17,5 M€ de chiffre d’affaires), Patrick Brzokewicz croit en de jours meilleurs pour le port de Bordeaux. DPA réceptionne par bateaux, par pipeline (depuis Pauillac et Bassens) et par camions, stocke et expédie annuellement 2,8 millions de mètres cubes de produits pétroliers, gasoil, essences, fuel domestique… De 300 à 400 camions citernes par jour rejoignent les stations-service de la région et les aéroports jusqu’à Toulouse. « La filière carburant représente 55 % du tonnage du port, et notre activité 30 %. C’est dire si nous sommes des contributeurs significatifs de l’activité portuaire de Bordeaux. Nous saluons les intentions du contrat de partenariat signé par les collectivités et la nouvelle direction du port. À savoir conforter les marchés historiques en offrant à leurs acteurs des conditions optimales pour qu’ils puissent trouver des relais de croissance », souligne Patrick Brzokewicz.

Accueillir des navires plus grands

« Le port de Bordeaux doit trouver de nouvelles activités pour renforcer sa compétitivité vis-à-vis de ceux de la Rochelle et de Bayonne, qui ont aussi activités pétrolières. Pour cela les industriels doivent être associés à la stratégie, notamment au sein du conseil de surveillance. Nos réflexions actuelles portent notamment sur l’accueil de navires de plus grande capacité aux appontements d’Ambès. Je pense par exemple à ces navires des États-Unis que nous devons orienter vers d’autres ports, faute de souilles (emplacements pour les bateaux, NDLR) suffisamment profondes. Les accueillir pourrait être une des réponses pour ralentir la baisse conjoncturelle de 2 à 4 % par an de l’activité hydrocarbures. »

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