Les investisseurs en capital-risque, spécialisés dans le financement des start-up, sont les meilleurs alliés des entrepreneurs et entrepreneuses en recherche de fonds. À condition de soigner la prise de contact avec ces potentiels investisseurs. Tour d'horizon des cinq grandes erreurs à éviter.
Erreur n°1 : croire que lever des fonds est devenu facile
S'il y a de plus en plus de fonds de capital-risque en France, la compétition entre les entreprises s'est accrue et les entrepreneurs qui présentent des dossiers de levée se sont professionnalisés. Aujourd'hui, les prérequis pour convaincre les investisseurs sont les suivants : un enjeu, un marché dense et une équipe solide. Miser sur la recommandation d'un pair au moment de la prise de contact peut être un atout pour se démarquer face à des associés de plus en plus sollicités.
Erreur n°2 : s'entourer d'une équipe trop uniformisée
Les investisseurs sont souvent très sensibles à la diversité dans les équipes (profil académique, genre, CSP, nationalité…) car elle ouvre des perspectives et des angles de pensée différents. La complémentarité des membres fondateurs est également décisive.
Erreur n°3 : penser uniquement comme un(e) entrepreneur(e)
Pour construire une relation sur le long terme, il est important au contraire de se mettre dans la peau de son potentiel investisseur en se posant des questions clés, comme :
• Où en est-on dans la levée des fonds et la constitution du portefeuille ?
• Comment gère-t-on les potentiels conflits d'intérêt ?
Il faut aussi prendre le temps de comprendre ce qu'est une thèse d'investissement, comment le fonds accompagne les sociétés qu'il a en portefeuille, et d'où vient sa renommée.
Erreur n°4 : fuir le jargon juridique
S'il peut sembler obscur à première lecture, le lexique juridique d'une levée de fonds est relativement simple à comprendre et il est impératif pour un entrepreneur de le maîtriser. Plusieurs ressources sur Internet permettent de se familiariser avec cette nomenclature tandis que des entrepreneurs plus expérimentés, déjà passés par une négociation pré-investissement, peuvent être de bon conseil.
Erreur n°5 : négliger les investisseurs les moins intéressés
Entretenir une relation avec des investisseurs qui n'ont pas retenu le dossier de levée de fonds de l'entreprise facilitera de futures discussions. Mieux vaut donc leur donner des nouvelles de la société une ou deux fois par an, et cette recommandation vaut aussi pour les investisseurs déjà entrés au capital.
