Brexit : le Premier ministre dans le Pas-de-Calais pour rencontrer les entreprises impactées
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Brexit : le Premier ministre dans le Pas-de-Calais pour rencontrer les entreprises impactées

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Face à un Brexit qui s'annonce compliqué, le Premier ministre Édouard Philippe doit se rendre dans le Pas-de-Calais le vendredi 18 janvier. Il ira à la rencontre de dirigeants de PME, d'Eurotunnel et se rendra également à Calais. L'objectif est de faire le point sur les conséquences de la situation, les mesures d'accompagnement et les aménagements à prévoir.

— Photo : Wikipédia

Le 15 janvier, le Parlement britannique a rejeté l’accord de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, négocié par la Première ministre Theresa May avec Bruxelles. Une décision qui place les acteurs économiques des Hauts-de-France dans la pire des situations : l’incertitude.

En tant que voisine et partenaire économique important du Royaume-Uni, la région Hauts-de-France va subir de plein fouet les conséquences de ce Brexit, qui s’annonce plutôt sans accord. Pour préparer au mieux la suite des événements, le Premier ministre Édouard Philippe doit donc se rendre à Calais le vendredi 18 janvier.

Des mesures d’accompagnement

Accompagné de Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, et de Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Édouard Philippe ira à la rencontre de dirigeants de PME, pour évoquer les conséquences du Brexit et les dispositifs d’accompagnement. Rappelons que, selon les chiffres de la CCI Hauts-de-France, 5 500 entreprises régionales ont des relations commerciales régulières avec le Royaume-Uni. Il se rendra également sur le site d’Eurotunnel et à Calais, pour faire le point sur les aménagements à mettre en place.

« Ce rejet, c’est la pire des décisions pour le monde économique »

« Il aurait mieux valu un mauvais accord, que pas d’accord : les entreprises auraient au moins pu prendre des mesures pour s’adapter. Là, nous sommes de nouveau dans l’incertitude, y compris temporelle », commente Grégory Sanson, président de Lille Place Financière. « Ce rejet, c’est la pire des décisions pour le monde économique. »

La France vient par ailleurs de déclencher, le 17 janvier, un plan lié à un Brexit sans accord. Il comprendra notamment 50 M€ d’investissements dans les ports et aéroports français, qui s’attendent à être fortement impactés.

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