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[BFM Grand Lille /Le JDE] Blancheporte : "Nous allons vers un e-commerce personnalisé"
Nord # E-commerce # Investissement

[BFM Grand Lille /Le JDE] Blancheporte : "Nous allons vers un e-commerce personnalisé"

Président de l'e-commerçant nordiste Blancheporte, qui distribue du prêt-à-porter, du linge de maison et de la lingerie, Franck Duriez répond aux questions d'Elodie Soury-Lavergne (Le Journal des Entreprises Hauts-de-France) et de Marie Dufour (BFM Grand Lille / Grand Littoral) dans l'émission "Hauts-de-France Business" du 23 février 2021.

— Photo : Capture d'écran BFM Grand Lille / Grand Littoral

Malgré la crise sanitaire, l’entreprise nordiste Blancheporte poursuit son retournement. Racheté en 2016 par son comité de direction au groupe 3 Suisses International, cet e-commerçant spécialisé dans les produits mode, maison, lingerie et chaussures, a renoué dès 2017 avec la rentabilité, après dix années de pertes. "Blancheporte avait perdu de l’argent et le modèle historique de la vente par correspondance était plutôt en déclin. Mais on avait une conviction forte, c’est qu’on pouvait transformer notre business model", rapporte Franck Duriez, président de Blancheporte.

L’e-commerçant, qui emploie 210 collaborateurs, enregistre 2 millions de clients et 4 millions de commandes par an. L’entreprise nordiste a terminé l’année 2020 avec un chiffre d’affaires de 182 millions d’euros, en hausse de 1 % par rapport à 2019. Elle déclare par ailleurs avoir multiplié par deux son résultat, sans donner plus de précisions.

Catalogue personnalisé et 3D

En 2019, Blancheporte a engagé un programme d’investissements de 12 millions d’euros sur deux ans, portant essentiellement sur l’informatique. L’entreprise multiplie les innovations qui lui permettent de renouveler son modèle. En 2020, elle a par exemple envoyé un catalogue personnalisé à 50 000 clientes, qui a généré "35 % de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport à un catalogue classique. On va de plus en plus vers un e-commerce personnalisé", commente Franck Duriez.

L’e-commerçant se lance également dans le prototypage de ses collections via la 3D, ce qui permet de réaliser les opérations de patronage sur un avatar, et donc de simplifier les ajustements tout en limitant les allers et retours en Asie, où se situent les fabricants. "Il s’agissait d’opérations fastidieuses, qui prenaient du temps et nécessitaient beaucoup de transport", souligne Franck Duriez. Enfin, une nouvelle plateforme web devrait sortir cet été. "Nous réalisons 60 % de nos ventes en ligne", chiffre le dirigeant.

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