Atlanpole Biothérapies : Le pôle biotech tisse sa toile
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Atlanpole Biothérapies : Le pôle biotech tisse sa toile

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Adoptant désormais l'appellation Atlanpole Biothérapies, le pôle de compétitivité biotech nanto-angevin continue de prendre de l'ampleur avec 47 projets labellisés, dont 17 financés, en 2009 et une ouverture vers les régions Poitou-Charentes et Centre.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le dynamisme d'Atlantic Biothérapies-désormais rebaptisé Atlanpole Biothérapies - ne se dément pas. Fédérant aujourd'hui 46 entreprises et 35 laboratoires de recherche, le pôle de compétitivité nanto-angevin a labellisé cette année 47 projets innovants, soit dix de plus que l'année précédente. Un ensemble qui prévoit de mobiliser un total de 28,7 millions d'euros de financements. 17 projets ont d'ailleurs d'ores et déjà récolté 10,86 millions d'euros pour soutenir leurs avancées, pendant que six autres sont en attente d'une enveloppe de 1,08 millions d'euros. Encore fortement alimenté par l'activité des structures académiques, qui mènent plus de 60% des projets labellisés, le «pipe» du pôle compte cependant des initiatives fortes en provenance des entreprises. C'est notamment le cas de Tolestim (développement d'un nouvel anticorps monoclonal limitant les rejets de greffons), porté par la start-up TcL Pharma, qui mobilise une enveloppe de 5,2 millions d'euros ou de Cytune Pharma qui agrège 950 000 euros autour du projet Therapeutic-Ick, qui vise au traitement de mélanomes, tumeurs et cancers.

Doubler de taille

Pour maintenir son développement et soutenir des ambitions mondiales (le pôle n'est aujourd'hui classifié qu'à vocation «nationale et régionale»), Atlanpole Biothérapies mise beaucoup sur l'extension de son périmètre d'influence, comme en témoignent des liens noués avec le Biopole de Poitiers, le Critt Santé Bretagne ou encore la région Centre. Des initiatives notamment destinées à grossir les rangs du pôle, qui intègre de façon endogène quatre entreprises par an. «Tout cela doit nous offrir la capacité de doubler nos rangs et d'appuyer notre visibilité», résume Olivier Boisteau, président du pôle et cofondateur de la start-up Clean Cells. C'est également pour mieux séduire en dehors de ses frontières que le pôle a opté pour un changement de nom. Un nom qui capitalise désormais sur la notoriété de la technopole Atlanpole, qui l'avait porté sur les fonds baptismaux, bien identifiée dans les sphères nationales et européennes de la recherche.

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