Pas de quoi faire tanguer le paquebot Groupama Rhône-Alpes-Auvergne. Mais tout de même… 2017 aura été une année particulière pour le groupe mutualiste régional, marquée par « une sinistralité dégradée » et par une sinistralité des dossiers corporels (blessures et décès, Ndlr) « importante ». Le cout global de ces sinistres est évalué à 65,7 millions d’euros, dont « 21,9 millions d’euros de sinistres climatiques sur récoltes », précise Francis Thomine, directeur général de Groupama Rhône-Alpes-Auvergne. Deux événements climatiques ont été particulièrement dévastateurs : la tempête Zeus de mars 2017 et l’épisode orageux fin juillet dont le coût de sinistres atteint 15 millions d’euros à la charge du groupe.
Un résultat net social à 44,5 millions d’euros
Pour autant, cette mauvaise séquence climatique n’a pas eu d’incidence sur les cotisations de 600 000 sociétaires de Groupama Rhône-Alpes-Auvergne. « Nous avons décidé en décembre dernier d’une augmentation – qui correspond à celle du marché - de 2,6 % sur ces cotisations », précise sa direction. Laquelle se félicite du chiffre d’affaires réalisé par le groupe en 2017 à 1,03 milliard d’euros dont 878,6 millions d’euros sur l’assurance non-vie. Soit une croissance de 6,6 %. Le résultat net social s’élève à 44,5 millions d’euros. Tous les marchés du groupe sont au vert avec une mention spéciale pour l’assurance auprès des professionnels (artisans, commerçants et professions de services) en augmentation de 17,5 % et celle auprès des entreprises et des collectivités (+16,6 %). « Aujourd’hui, nous sommes sous contrat avec 3200 des 4200 collectivités du territoires Rhône-Alpes-Auvergne », détaille Jean-Louis Pivard, président élu du groupe. Et d’indiquer que d’ici à 5 ans, le groupe pourrait renforcer son réseau d’agences (310 agences actuellement).
Pour le groupe, l’année écoulée a par ailleurs été marquée par la signature du naming du stade de l'Olympique Lyonnais (OL) à Décines (69), rebaptisé Groupama Stadium le 12 juillet dernier. L’impact publicitaire de ce contrat - d’une durée de 3 ans renouvelable - aurait d’ores et déjà permis de toucher 8 millions de personnes, selon une récente étude marketing menée pour le compte du groupe. « Il y a eu 125000 mentions du stade dans les médias depuis juillet dernier », se félicite Francis Thomine, pour qui le stade est aussi un excellent outil pour toucher les entreprises du territoire.
