TargEDys : La biotech rouennaise réalise une levée de fonds de 5,8 M€
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TargEDys : La biotech rouennaise réalise une levée de fonds de 5,8 M€

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Santé. La biotech implantée à Rouen veut développer dans les cinq ans une gamme de compléments nutritionnels pour lutter contre l'obésité et l'anorexie.
— Photo : Le Journal des Entreprises

À partir des travaux de deux chercheurs de l'Université de Rouen, Serguei Fetissov et Pierre Dechelotte, la biotech TargEDys cherche à développer des solutions de lutte contre le surpoids et l'anorexie. Dans ce contexte, l'entreprise dirigée par Grégory Lambert a annoncé en avril une levée de fonds de près de 6 millions d'euros réalisée essentiellement auprès du fonds Seventure Partners (filiale de Natixis) ainsi que de l'Israélien Pontifax, deux spécialistes de l'investissement dans les domaines technologiques et les sciences de la vie, et du fonds régional normand NCI.




Démarrer les essais cliniques chez l'homme

L'opération doit permettre à la jeune biotech d'entrer en phase d'essais cliniques sur l'homme en vue de la mise au point de solutions permettant une meilleure régulation de l'appétit. « Il s'agit d'une technologie unique car c'est la première fois que l'on établit un lien moléculaire caractérisé entre le microbiome (ensemble des génomes des bactéries colonisant l'organisme) et les fonctions de contrôle de l'appétit », explique le directeur général de l'entreprise Grégory Lambert. En se basant sur les travaux de Serguei Fetissov et Pierre Dechelotte, deux chercheurs qui évoluent au sein de l'UMR Université de Rouen/INSERM 1073 « Nutrition, inflammation et dysfonction de l'axe intestin-cerveau », la biotech espère développer et mettre sur le marché dans les cinq ans une gamme de compléments alimentaires.




Mise au point de médicaments en ligne de mire

En parallèle, TargEDys mène une démarche pharmaceutique de longue haleine dans l'optique de mettre au point cette fois-ci des médicaments efficaces dans le domaine de la régulation de l'appétit. « On veut très vite générer une preuve de concept chez l'homme », détaille Grégory Lambert. Le premier tour de table de 5,8 millions d'euros doit permettre à la biotech « d'aller au bout de la démarche nutritionnelle et de monter sur la première marche de notre approche pharmaceutique ».



G.D.


www.targedys.com

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