Les sept ports du Calvados (Isigny-sur-Mer, Grandcamp-Maisy, Port-en-Bessin-Huppain, Courseulles-sur-Mer, Dives-Cabourg-Houlgate, Deauville-Trouville, Honfleur) sont désormais gérés et exploités par une seule et même société, la SEMOP (société d’économie mixte à opération unique), "Ports du Calvados", pour une durée de 18 ans. Une nouvelle étape dans la gestion des ports du Calvados, gérés par des délégations de service public depuis 1983. Composé d’un capital d’un million d’euros, l’actionnariat de la SEMOP se répartit entre le département du Calvados (34 %), la banque des territoires (15 %) et le groupement CCI Caen/Normandie/ Copéport (51 %). "Avec 127 km de côtes, l’histoire du Calvados reste intimement liée au maritime et nos ports s’affichent comme de véritables opportunités de développement économique, tout en garantissant le lien terre-mer", commente Jean-Léonce Dupont, président du département du Calvados en présentant la SEMOP le 3 mars dernier.
Faciliter la gestion des ports
Ce nouveau modèle mutualisé doit permettre d’homogénéiser la gestion des sept ports qui totalisent à eux seuls 48 bases nautiques et 3 000 anneaux plaisance. Pendant la durée du contrat, 27,8 millions d’euros d’investissements seront portés en propre par Ports du Calvados (70 salariés) et la coopérative maritime Copéport (650 sociétaires). Parallèlement à l’activité de Ports du Calvados, le département a souhaité conserver la responsabilité de la maîtrise d’ouvrage et des infrastructures portuaires et des opérations de dragage. "À ces 27,8 millions, il faut ajouter un plan d’investissement 2022-2027 de 63,4 millions d’euros porté en propre par le Département pour les infrastructures et 10 millions pour les bâtiments portuaires", ajoute le Président.
Accompagnée par un comité stratégique inter-portuaire réunissant l’ensemble des collectivités littorales concernées, la SEMOP Ports du Calvados s’est fixé trois priorités stratégiques : améliorer le taux de remplissage des ports (plaisance), mailler les ports avec le territoire (attractivité touristique), et rationaliser la gestion portuaire (pêche) dans le respect des identités locales.
