IoT (Internet of things), intelligence artificielle, réalité virtuelle, big data, autant de technologies qui évoluent tous les jours… Les professions s’y rapportant sont souvent méconnues et jugées inaccessibles. Orange lance donc un vaste forum baptisé « Hello Jobs ». Objectif de la manifestation, la première de ce type : présenter les métiers de demain. Au programme, démonstrations en live, tables rondes, mais aussi des ateliers de conseils en recrutement…
Organisé par le laboratoire de recherche Orange Labs Caen (250 salariés), le forum attend plus de 500 visiteurs : « La conférence inaugurale sera présentée par Valérie Le Boulanger, notre nouvelle directrice ressources humaines du groupe », confirme Marc Maouche, délégué régional de la direction Normandie. En France, entre 2016 et 2018, Orange a recruté plus de 5 000 personnes « et pour la Normandie, plus de 300 personnes rien qu’en 2017 : techniciens de réseaux, commerciaux, mais aussi des développeurs informatique », ajoute Marc Maouche. Des développeurs informatique très recherchés, comme Etienne Daspe, 26 ans, qui, après son DUT informatique à Ifs et son apprentissage à l’ENSI de Caen , n’a même pas eu besoin d’envoyer de CV : « J’ai aussitôt été démarché par des chasseurs de tête. » Aujourd’hui ingénieur développement logiciel chez Orange, le jeune homme travaille plus spécifiquement pour Orange Money, sur l’interopérabilité et la sécurisation du transfert d’argent international.
Des métiers en constante évolution
« Avec le développement des applications et donc de la cybersécurité, ce sont des métiers sous tension car toutes les entreprises recherchent ce type de profils actuellement, et pas seulement chez Orange. On estime à 50 % le nombre de métiers qui vont évoluer dès demain et à 10 % les métiers qui vont apparaître. »
Autre volonté d’Orange : arriver à une parité complète hommes-femmes. « Aujourd’hui, nous ne comptons que 13 % de femmes parmi nos salariés chez Orange Normandie », regrette le directeur régional. Et ce n’est pas Esther Gaultier, 18 ans, qui va le contredire : elle était la seule femme en alternance sur 56 élèves de sa promotion. En formation d’alternance à l’IUT d’Ifs, spécialité Développement réseaux et télécommunications, Esther a toujours voulu devenir technicienne réseaux : « J’aime le côté technique de l’installation et l’aspect humain des dépannages auprès des clients. Il n’y a pas une journée qui se ressemble et c’est à chaque fois un défi à relever. » Aujourd’hui, la jeune femme apprend à travailler sur les nœuds de raccordement des abonnés, sur les nœuds de raccordement optique (fibre), sur les transmissions du réseau mobile.
