En 2015, note la FPI Normandie, 1.737 ventes nettes avaient été réalisées en Normandie, soit une hausse de +17% sur un an. En 2016, le marché s'est littéralement envolé avec un gain de +46% sur les transactions enregistrées par les professionnels de la promotion immobilière. Au total, la progression du marché représente un peu plus de 2 500 ventes nettes. Dans le détail, les ventes ont progressé de +57% sur le territoire de la métropole de Rouen, de +34% à Caen et de +67% sur Le Havre.
"Le marché de l'immobilier neuf aime la stabilité"
Deux raisons à cela, avance la FPI Normandie: « des taux d'intérêts bancaires résolument bas » et « des dispositifs attrayants d'aides à l'accession », tels le PTZ (prêt à taux zéro) ou encore Loi Pinel (aide à l'investissement locatif). « La possibilité d'investir sur 6, 9 ou 12 ans et de louer le bien à un ascendant ou un descendant ont été la clé de son succès », souligne Christophe Demouilliez, président fraîchement élu de la FPI Normandie. Des dispositifs reconduits en 2017 qui devraient encore porter le marché en 2017. « Le marché de l'immobilier neuf aime la stabilité ! », estime Christophe Demouilliez.
Les ventes à investisseurs explosent
En 2016, souligne la FPI, le volume des ventes à investisseurs a augmenté de +64% par rapport à 2015 (+75% à Rouen, +34% à Caen et même +171% au Havre). Les réservations en accession ont augmenté sur la même période de +19% sous l'effet conjugué du renforcement du PTZ en début d'année et du faible niveau des taux de crédit.
Une offre jugée "insuffisante"
Seul point de vigilance, dans un paysage plutôt dégagé, les mises en ventes qui représentent 2.662 logements sur l'année (+4% par rapport à 2015) avec une répartition très hétérogène en fonction des aires urbaines: le Havre affiche pour l'année 2016 une hausse de +145%, quand Rouen (+8%) et surtout Caen (-14%) restent très en retrait. « En raison de l'accroissement des réservations et de la faible évolution du rythme des mises en vente, l'offre commerciale se réduit », explique la FPI. Conclusion: « les résultats montrent que la demande de logements est présente mais que l'offre des promoteurs n'est pas suffisante ! »
