« Une activité réduite à néant » : c’est l’état des lieux que fait la Fédération régionale des travaux publics (FRTP) Bretagne. Comptant plus de 500 entreprises adhérentes et représentant 12 000 salariés, elle souffre de la pandémie de Covid-19. « Depuis le confinement, 90 % de l’activité est à l’arrêt », commente son président François Coville. Toutefois, la fédération régionale entend se tourner vers l’avenir. À l’heure actuelle, elle manque de masques et de gels hydroalcooliques. Autre souci majeur : les trésoreries des sociétés qui sont très tendues. « Travailler prochainement, c’est assurer leur survie : elles n’ont pas les moyens de rester sans travailler même si le gouvernement se dit prêt à prendre en charge une partie des salaires, du fait du chômage technique. » Et le président de se prononcer pour une reprise le 20 avril, « voire avant », avec l’accord des donneurs d’ordre et en respectant des gestes barrières pour les salariés de chantier. « Il faut recommencer mais en toute sécurité ! »
