Jusqu’au 17 mars, Arnaud Tisserand, le président du groupe Largarde Meregnani (CA : 40 M€ ; effectif : 200), entreprise de second œuvre basée à Maxéville (Meurthe-et-Moselle), a envisagé une poursuite d’activité « dans le strict respect des règles d’hygiène et de sécurité, notamment l’application des gestes barrières ».
Mais la situation a évolué à la vitesse de la propagation du coronavirus. « L’absence d’un certain nombre de salariés, de nombreuses difficultés opérationnelles ainsi que l’arrêt subi de nombreux chantiers à la demande des maîtres d’ouvrage » rendait cette position intenable, estime le dirigeant de Lagarde Meregnani.
« Un cas de force majeure »
Suite à un comité social et économique qui s’est déroulé le 17 mars, le groupe a décidé « la mise en place d’une mesure d’activité partielle entraînant l’arrêt total de nos chantiers et de nos services à compter du 18 mars et jusqu’à nouvel ordre », indique Arnaud Tisserand. Plaçant la « santé physique de ses salariés au cœur de (ses) préoccupations », le dirigeant a pris cette mesure en accord avec les représentants du personnel.
Espérant une reprise « la plus rapide possible », le président de Lagarde Meregnani indique que « conformément aux clauses contractuelles de nos marchés de travaux, le délai d’exécution est prolongé lorsque l’arrêt de travail résulte de difficultés imprévues au cours du chantier ou d’un cas de force majeure, ce qui est le cas de l’épidémie de coronavirus ».