Passée de 500 à 2.000 m², la société de mécanique de Lanvaux, (SMPL) est en pleine croissance après sa reprise en 2008 par Sébastien Goëtinck. Auparavant salarié dans différentes entreprises de ce secteur d'activités, il a franchi le pas de la reprise d'entreprise en rachetant une société de la Vraie-Croix. « Nous collaborions avec SMPL et ses dirigeants prenaient leurs retraites. C'était pour moi l'opportunité de développements intéressants. » Intéressants et porteurs. De 16 salariés lors de la reprise, Sébastien Goëtinck a porté ses effectifs à 36 personnes aujourd'hui. Un essor qu'il explique par « un investissement dans un parc de machines de haute technologie afin de se différencier des autres. » Plus de machines et des besoins d'extensions.
De 800 K€ à 2,3 M€ de CA
Pas moins d'un million d'euros a été investi dans le matériel. Le fond de revitalisation Vivendi a permis au dirigeant d'accélérer son processus de recrutement. L'entreprise qui réalisait 800.000 euros de chiffre d'affaires lors de la reprise atteint aujourd'hui 2,3 M€ et elle dégage du résultat. Pas de quoi s'enflammer pour autant. « Notre visibilité est assez bonne avec de beaux projets en cours. Mais l'activité reste en dents de scie. Il faut donc chercher des leviers pour poursuivre sur le même tempo. » Et les relais de croissance, le dirigeant les entrevoit dans l'élargissement de sa clientèle. « SMPL travaille quasiment avec tous les secteurs d'activités, surtout pour les machines spéciales. L'aéronautique fait partie des domaines que nous souhaitons développer. »
Des outillages complets
Mais c'est aussi dans son approche que l'entreprise joue sa différence. D'artisanale précédemment, elle revendique aujourd'hui une dimension industrielle. SMPL propose désormais des prestations d'outillages complets, ce qu'elle ne faisait pas auparavant. Les normes sont également au coeur de son actualité. « Un important travail a été effectué sur la qualité et les moyens de contrôle. Nous devrions être ISO 9.001 d'ici peu. » Stabiliser et organiser, les deux priorités 2014. Une troisième pourrait être ajoutée : recruter les profils recherchés. Deux postes sont à pourvoir dès que possible : un poste de fraiseur confirmé sur commande numérique et un second, de programmeur. « La demande dans nos métiers est supérieure à l'offre. Pour l'instant, nous pallions ces manques en nous organisons en interne. Mais cela ne sera pas possible à long terme. Cette problématique est clairement un frein au développement. »
Ségolène Mahias
Mécanique de précision En se dotant d'un parc machines important et de haute qualité, SMPL est passé de l'artisanat à l'industrie. Avec succès.
