Avec une quinzaine d’ingénieurs de différentes spécialités, AC Technologies a rejoint un espace de 300 mètres carrés dans le Technocampus de l’électronique. Un symbole fort pour le président du groupe All Circuits, récemment classé second sous-traitant français d’électronique dans le monde et 44e sur le plan international, juste devant l’angevin Eolane et le nantais Lacroix. « Être présent dans les locaux du Technocampus, c’est montrer que si l’on est concurrents, nous poursuivons avec les autres acteurs nationaux de l’électronique le même objectif, affirme Bruno Racault, le président d’All Circuits. C’est ensemble que nous allons pouvoir relancer l’électronique en France, en nous associant pour développer des choses en commun et contrer les grands acteurs internationaux du secteur. »
« Le chaînon manquant entre le projet et la porte de l’usine »
Dans ses nouveaux locaux, AC Technologies conçoit des produits pour des clients des secteurs de l’automobile, de l’industrie, de l’énergie ou encore du secteur médical, de la start-up au grand groupe en passant par les PME. « Notre cœur de métier est la conception électronique et le logiciel embarqué, précise Arnaud Nicolas, le directeur R & D de All Circuits. Mais nous pouvons aussi développer pour nos clients des produits complets qui intègrent la mécanique, l'application mobile, l’IoT et le design, et ce jusqu’au packaging. Nous sommes le chaînon manquant entre le projet du client et la porte de l’usine où il sera produit. »
Les produits conçus à Angers seront ensuite majoritairement fabriqués dans l’une des usines d’All Circuits, qui au-delà de son siège de Meung-sur-Loire, dans le Loiret, compte des unités à Bayonne, en Tunisie et en Espagne. Le groupe emploie au total 2 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de plus de 300 M€, et chaque jour, sortent de ses usines 300 000 cartes électroniques.
Dans les locaux du Technocampus de l’électronique, AC Technologies va également disposer maintenant de l’atelier de prototypage déjà présent sur le site, pour aller encore plus loin dans les propositions faites à ses clients. Le voisinage, dans un même lieu, de la cité de l’objet connecté, intégrée maintenant au cluster We NetWork, est aussi un atout supplémentaire pour le bureau d’études. « Nous allons pouvoir plus facilement travailler en synergie avec tous les acteurs du cluster », envisage Arnaud Nicolas.
