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A bientôt 100 ans, le groupe Brangeon est de plus en plus vert
Maine-et-Loire # Transport

A bientôt 100 ans, le groupe Brangeon est de plus en plus vert

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Le groupe Brangeon intervient entre autres dans la gestion des déchets pour les collectivités — Photo : Groupe Brangeon

En 2019, le groupe familial Brangeon, toujours installé dans son siège historique de la Pommeraye, à Mauges-sur-Loire, fêtera ses 100 ans. Avec 1 200 salariés répartis sur 40 sites dans 15 départements, il est toujours en plein essor dans les secteurs du transport et de l’environnement : son chiffre d’affaires a augmenté de 19% en 2017 pour atteindre plus de 133 millions d’euros.

En 100 ans, le groupe Brangeon a su se diversifier : à son activité première de transport, il a ajouté la collecte et la gestion des déchets ménagers, puis le recyclage et la valorisation de l’ensemble des déchets. Pour asseoir sa présence dans ces différents secteurs, il a misé sur l’investissement et l’innovation, avec un souci environnemental toujours croissant : unité d’empotage de vrac à la verticale pour céréales en Normandie, ouverture avec deux partenaires de la première station de gaz naturel liquéfié (GNL) des Pays de la Loire à Cholet, projet de transport avec barges sur la Seine ou toute récente plateforme de déchets pour les professionnels à Angers. « Nous avons investi 75 millions d’euros ces deux dernières années, précise Victor Brangeon, responsable des relations publiques du groupe et arrière-petit-fils du fondateur, majoritairement dans la collecte des déchets. Nous continuons cette année, un peu moins mais de manière tout de même significative. Nous travaillons beaucoup aussi sur les systèmes de collecte avec notre service recherche et développement. Dans un secteur où nos concurrents sont de très grands groupes, notre taille nous permet d’être très réactifs et nous essayons de nous démarquer en proposant des services premium aux collectivités, en leur apportant des solutions moins chères. Nous avons robotisé la collecte des déchets et nous développons les outils connectés. Aujourd’hui, les collectivités peuvent suivre la collecte en temps réel. »

Victor Brangeon est responsable des relations publique du groupe créé en 1919 par son arrière-grand-père — Photo : Olivier Hamard JDE

Les difficultés de recrutement : un frein au développement

Par son maillage géographique, le groupe Brangeon joue aussi la carte de la proximité, dans la logistique et le transport comme dans la gestion des déchets, en maîtrisant toute la chaîne, de la collecte au traitement et à la valorisation. Et il entend bien continuer de se développer, en innovant tout en conservant l’ADN centenaire du groupe : « Les évolutions de la société ont modifié la notion de culture d’entreprise, reconnaît Victor Brangeon. Mais cela reste chez nous encore une valeur très forte sur laquelle nous voulons nous appuyer pour fidéliser nos salariés. Nous travaillons beaucoup sur la RSE, nous investissons dans la formation et nous avons mené une enquête de climat social avec un cabinet externe. » Mais les difficultés de recrutement restent le principal frein à l’accélération du groupe, qui propose actuellement une centaine de postes de chauffeurs, de conducteurs d’engins ou encore de commerciaux sur ses différents sites : « Il est très difficile d’embaucher dans notre secteur, regrette Victor Brangeon. Aujourd’hui, ce manque de personnel est le premier obstacle à notre développement. Nous avons actuellement six salariés à temps plein chargés du recrutement. »

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