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Nicolas Dugenetay (Solvay) : « Nous avançons dans un bon esprit de collaboration »
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Nicolas Dugenetay (Solvay) : « Nous avançons dans un bon esprit de collaboration »

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Sur la feuille de route du nouveau directeur du site Solvay de Dombasle, Nicolas Dugenetay, figure en première place la question de la transition énergétique de l’usine, qui tire actuellement son énergie de chaudières à charbon.

Nicolas Dugenetay est arrivé aux commandes du site Solvay de Dombasle en septembre — Photo : © Jean-François Michel

« Fin 2022. » L’objectif du nouveau directeur de l’usine Solvay de Dombasle, Nicolas Dugenetay est clair : d’ici à cette date, le site industriel lorrain aura tourné définitivement la page du charbon. Installé aux commandes du site de Dombasle depuis le mois de septembre, Nicolas Dugenetay arrive d’Italie, où il a été responsable de la maintenance puis de la transformation énergétique du site Solvay de Rosignano, en Italie. Originaire de Louviers, en Normandie, aujourd’hui âgé de 40 ans, le nouveau directeur a intégré l’ICAM de Lille avant de partir compléter sa formation en Espagne, à l’Université polytechnique de Valence. Le jeune ingénieur choisit d’enchaîner par une thèse sur le domaine du management. Entré chez Solvay en mars 2002, Nicolas Dugenetay prend son premier poste à Tavaux, dans le Jura, où il devient « fiabiliste » pour 5 ans. Il restera ensuite 12 ans en Italie, avant de saisir « l’opportunité d’utiliser l’expérience acquise » pour travailler à la transition énergétique du site de Dombasle. Un chantier majeur pour la pérennité du site, pour lequel le groupe Solvay (CA : 10,3 milliards d’euros ; effectif : 24 500) a su s’entourer : « C’est un point très important du dossier », insiste Nicolas Dugenetay. « Avec nos partenaires industriels et les pouvoirs publics, nous avançons dans un bon esprit de collaboration. » Encore discret sur les aspects techniques du projet, le nouveau directeur révèle que le combustible choisit sera du CSR pour « combustible solide de récupération » et que le site devrait émettre 50 % de CO2 en moins une fois le chantier terminé.

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