
Le réseau des dirigeants responsables de l'Ouest (DRO), qui fédère 103 chefs d'entreprises de l'Ouest engagés en RSE et représentant plus de 40 000 salariés, font par de leur « stupéfaction » devant le vote du Sénat pour la suppression de l'article 61 de la loi Pacte. Celui-ci prenait en compte les enjeux sociétaux et environnementaux dans l'activité des entreprises, ouvrant ainsi la voie aux entreprises à mission.
« La RSE n'est pas un frein »
« La responsabilité sociétale des entreprises n'est pas une question de philosophie mais de survie de nos modèles économiques, de volonté de contribution face à une urgence sociale et environnementale qui n'est plus à démontrer. Nous n'acceptons pas l'argument de la RSE comme un possible frein à la compétitivité des entreprises. Tout prouve le contraire. Nous avons mené une étude avec la Banque de France en 2016 qui démontre précisément que l'engagement RSE est un indice de compétitivité durable », s'insurge Lionel Fournier, président de DRO.
En conséquence de quoi, les DRO invitent les députés qui vont se prononcer sur le texte en commission mixte paritaire, le 20 février, à soutenir l'engagement sociétal des entreprises.