Les détails par site du nombre de postes supprimés seront dévoilés lors du prochain CSE prévu le 31 juillet. Air France a confirmé le 3 juillet la suppression de 1 022 postes au sein de sa filiale régionale Hop !, ce qui représente 40 % des effectifs. Des fermetures des sites de maintenance sont aussi envisagées, notamment à Morlaix et à Lille, ont également confirmé les syndicats.
À Nantes, la baisse d’activité s’accompagne de l’arrêt de plusieurs lignes. Finis les départs vers Nice, Marseille, Montpellier et Toulouse. 40 % du trafic de Hop ! au départ de Nantes est supprimé. « Les régions vont être sinistrées. Il ne faut pas croire que le train remplacera l’avion, ce n’est pas possible », s’insurge Joël Rondel, représentant de la CGT au sein de Hop !.
Un possible transfert des lignes de Hop ! vers Transavia
« Le modèle de Hop ! a fonctionné, nous étions à l’équilibre avant la crise, mais on aurait du prendre des avions plus gros », analyse Joël Rondel. La compagnie aérienne est en effet limitée aux avions de 109 places. Le représentant du CSE craint, sur le long terme, le transfert des lignes de Hop ! vers la compagnie low cost Transavia, l’autre filiale d’Air France dédiée jusqu’ici aux lignes touristiques, qui peut compter sur une flotte d’avion de 189 passagers.
La compagnie aérienne Hop ! serait-elle menacée de disparition ? Ben Smith, le nouveau PDG d’Air France, n’avait pas caché en avril, sa volonté de restructurer complètement la filiale régionale, estimant que « sa structure restait trop complexe avec des coûts plus élevés que la moyenne des compagnies régionales européennes. »
