Can Packaging se rapproche de ses marchés. Cette PME alsacienne implantera en mars 2010, zone de l’aéropôle à Ancenis (Loire-Atlantique), une unité de production d’emballages alimentaires. L’investissement de 2 M€ donnera naissance à une usine de 1 300 à 1 500 m², qui emploiera au démarrage une demi-douzaine de personnes.
« Nous visons pour la première année les 2 M€ de chiffre d’affaires sur Ancenis. Ensuite, l’objectif, c’est de doubler dans les trois ans les revenus ainsi que la taille de l’usine », indique Georges Sireix, président fondateur de l’entreprise. Celle-ci produit des boîtes en carton (85 % de l’activité) pour l’industrie agroalimentaire (beurre, sel, biscuit, confiserie, etc.). Une autre entité, AMGH, fabrique les machines qui produisent ces emballages ainsi que des outillages permettant à l’industriel de fermer les boîtes une fois qu’elles sont remplies. Georges Sireix compte sur la vague du développement durable pour séduire de nouveaux clients et accroître ses niveaux de production : « Nos emballages sont en très grande majorité constitués de cartons et nous utilisons moins de 5 % de plastiques. L’avenir est dans le carton, à l’exemple de ce que fait la GMS qui chasse le plastique de ses rayons », explique le dirigeant.
Près de 50 % du CA investi
Pour Can Packaging, l’investissement en Loire-Atlantique est de taille. Créée en 1989, la PME de douze salariés, appuyés par un volant d’intérimaires, dégage 4,4 M€ de revenus. Il est aussi stratégique. « 40 % de nos clients sont installés dans l’ouest de la France. Nos emballages sont volumineux à transporter. En nous implantant dans l’Ouest, nous allons pouvoir diviser environ par cinq nos frais de transport », explique Georges Sireix. La position géographique d’Ancenis ainsi que ses infrastructures autoroutières vont permettre à Can Packaging de fournir plus rapidement le marché agroalimentaire de l’Ouest (Salines de Guérande, Monbana, France Farine, groupe Bongrain, etc.). La création du futur site ancenien sera sans impact, selon Georges Sireix, sur la production réalisée en Alsace. « Nous avons les marchés potentiels pour nous développer en Allemagne », assure le dirigeant, qui exporte déjà outre-Rhin 60 % de sa production. « C’est vrai que vu le poids de l’industrie agroalimentaire française, l’Hexagone devrait être notre premier marché. C’est pour cela que nous nous installons à Ancenis. C’est aussi pour cela que nous allons renforcer notre présence commerciale sur plusieurs salons », conclut le dirigeant.
