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Franck Hervieu : « Pour un repreneur, le plus difficile est d'identifier les entreprises en vente »
Témoignage Loire-Atlantique # Industrie # Reprise

Franck Hervieu : « Pour un repreneur, le plus difficile est d'identifier les entreprises en vente »

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Après avoir travaillé dans des entreprises des Pays de la Loire, comme Beneteau ou Loiretech, Franck Hervieu a repris, en juillet 2019, une entreprise industrielle à Pontchâteau (Loire-Atlantique), TC Plastic. Il revient sur son parcours de repreneur.

Franck Hervieu, repreneur de TC Plastic à Pontchâteau — Photo : Nathalie Oundjian

Ingénieur de formation, Franck Hervieu a repris, en juillet 2019, la société TC Plastic (32 salariés, 5,5 M€ de CA), à Pontchâteau (Loire-Atlantique). Récemment rebaptisée TC Innov, elle est spécialisée dans la dépollution olfactive de l’air pour l’industrie. Ce rachat marque l’aboutissement d’un parcours de 8 mois mené tambour battant.

Le temps, c'est de l'argent pour un repreneur

« Le temps est un vrai sujet. Plus la recherche dure, plus on brûle du cash. Ensuite, acheter une entreprise, c’est comme acheter un bien immobilier. Il faut savoir se décider très vite, quand l’affaire semble bonne », témoigne Franck Hervieu.

« Le cédant est attaché à son entreprise, à ses salariés et il a beaucoup de propositions. Il faut donc savoir se montrer convaincant... »

Dans le cas présent, le plus difficile a été d’identifier les cibles. « Le marché de la reprise est très caché. Les dirigeants parlent essentiellement aux dirigeants. Je reçois plus de propositions depuis que j’ai mon entreprise qu’à l’époque où j’étais salarié. On m’a présenté beaucoup d’entreprises qui allaient mal. Mais sauf à être un spécialiste de la reprise, c’est risqué », explique le repreneur.

Avoir une vision objective de l'entreprise mise en vente

L’autre difficulté majeure est d’avoir une vision exacte d’une entreprise que l’on visite tard le soir, quand les salariés sont partis et que le cédant tend à la faire plus belle qu’elle ne l'est. C’est pourquoi le repreneur a choisi de se faire accompagner par le cabinet In Extenso.

« Mon expérience professionnelle me permettait d’analyser l’outil industriel, mais j’avais besoin d’un regard plus financier pour analyser la rentabilité de l’entreprise. C’est important également de se faire aider dans la construction du business plan et mettre en musique la stratégie que j’avais définie. Il faut également apporter du soin à la rédaction de la lettre d’intention. Le cédant est attaché à son entreprise, à ses salariés et il a beaucoup de propositions. Il faut donc savoir se montrer convaincant », recommande Franck Hervieu, lauréat de Réseau Entreprendre Atlantique.

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