Cambox Vision, le fabricant de caméras embarquées miniatures destinées, à l’origine, aux sports équestres, a bouclé une levée de fonds de près de 492.000 euros sur la plateforme de financement participatif Raizers.
L’entreprise avait jusqu’ici autofinancé son développement et notamment l’achat des quatorze imprimantes 3D servant à la fabrication de ses caméras sur son site de Haute-Goulaine. « La levée de fonds doit nous permettre de répondre à nos problématiques immatérielles en finançant la protection de nos brevets, de nos contrats de distribution et de nos projets R & D par le renforcement de notre bureau d'études », explique Jean-Marc Piednoir, dirigeant fondateur de Cambox Vision. Employant quatre salariés, la société recrute actuellement deux nouveaux collaborateurs et d’autres embauches sont prévues.
Lancement de Cambox Méca
L’entreprise qui a réalisé un chiffre d’affaires de 400.000 euros en 2016 diversifie en effet ses activités. Elle a en effet lancé en juin Cambox Méca, une caméra dédiée aux sports mécaniques fonctionnant sur le même principe que Cambox Horse. « Pour ce produit, nous avons deux ambassadeurs de renom avec le Vendéen Thomas Laurent qui a fini deuxième aux 24 h du Mans et le comédien Arnaud Tsamere, passionné de sports mécaniques », indique Jean-Marc Piednoir qui annonce par ailleurs le lancement de deux autres produits : Cambox Xtrem, dédiée aux sports extrêmes, verra le jour après l’été, Cambox Safe s’adressant aux professionnels de la sécurité est attendue sur le marché en 2018.
Franchises virtuelles
Le développement de ces nouvelles activités doit permettre à la start-up d’atteindre un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros d’ici cinq ans, dont 50 % à l’export. Pour ce faire, Cambox Vision a conçu un système original de franchise de boutiques virtuelles. « Nous avons conçu à Nantes un site corporate et un site marchand, ainsi que tous les supports de commercialisation, soit une solution clé en main que nous avons mise à la disposition de notre distributeur au Canada et Aux États-Unis. Cela fonctionne très bien. Nous allons donc dupliquer ce système sur d’autres pays et notamment l’Australie », annonce le dirigeant qui, pour accompagner ce fort développement à l’export, prépare une seconde levée de fonds d’environ deux millions d’euros pour la fin de l’année.
