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MV Group installe son nouveau siège totem dans la Silicon Valley rennaise
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MV Group installe son nouveau siège totem dans la Silicon Valley rennaise

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Le coup d’envoi du Digital Park vient d’être lancé à Cesson-Sévigné, en région rennaise. Le projet, d’un coût de 27 millions d’euros, a l’ambition d’attirer et de regrouper les entreprises les plus innovantes du territoire. C’est aussi là-bas que MV Group prendra pied au printemps 2021, dans un bâtiment taillé pour ses ambitions de fort développement.

Olivier Méril (MV Group) et David Leray, investisseur breton, portent depuis deux ans le projet du Digital Park. La première pierre de cet ensemble immobilier, au sein duquel MV Group installera ses équipes rennaises au printemps 2021, vient d'être posée — Photo : © Baptiste Coupin

« C’est le projet d’un rêve pour Rennes et la Bretagne qui devient réalité… » Olivier Méril, PDG de MV Group (250 salariés, 31 M€ de CA en 2018), société rennaise axée sur le marketing digital (7 filiales, 11 agences en France), vient de dévoiler le projet du Digital Park à Cesson-Sévigné, aux portes de Rennes. Il prévoit la construction d’un ensemble immobilier de 12 600 m², dans la ZAC de Viasilva, au sein duquel le groupe installera son nouveau siège social (sur 4 200 m²).

Dans ce quartier aux allures de Silicon Valley - avec Technicolor, Orange et l’Institut technologique B.com déjà présents et en attendant l’arrivée de l’ESN Sopra Steria -, MV Group incarnera un autre acteur numérique de poids, ancré dans un bâtiment sur 5 niveaux, qui sera livré au printemps 2021. « Avec son bardage métallique, l’immeuble sera une sorte de totem réfléchissant qui va beaucoup prendre la lumière », dévoile Yohann Blondel, l’architecte d’un chantier piloté par le groupe rennais de BTP Bardon. Il ne devrait donc pas passer inaperçu.

Digital Park, un campus "à la Google"

Deux autres bâtiments, de 3 200 m² chacun, seront achevés dans les 12 à 24 mois suivants. Destinés au locatif, ils ont pour objectif d’accueillir d’autres entreprises du digital, notamment des start-up innovantes.

« On veut attirer sur le Digital Park d’autres acteurs du territoire et des entreprises extérieures à la Bretagne pour faciliter les rencontres. »

Le nouveau site, construit au pied de la nouvelle ligne de métro et d’un parc relais, accueillera un millier d’emplois à terme. Cet endroit, soutenu par les acteurs publics dès son départ, vivra un peu comme une sorte de campus à la Google. Stage 301, l’université du digital cofondée par MV Group, Klaxoon et HelloWork, est d’ailleurs amené à grandir ici. « Comme on est dans le quartier du digital et sur un emplacement exceptionnel, on veut attirer d’autres acteurs du territoire et des entreprises extérieures à la Bretagne pour faciliter les rencontres », indique Olivier Méril.

27 millions d’euros d’investissement

Coût de ce petit temple du numérique ? 27 millions d’euros, qu’Olivier Méril et ses associés ne financent pas seuls. David Leray, business angel breton et expert dans les nouvelles technologies et le digital (il est à l’origine de la création d’Ubiflow et de Vacances.com) prend part à l’aventure. C’est aussi lui qui prend la présidence du Digital Park et en sera donc l’opérateur.

« David Leray, c’est mon mentor. C’est lui qui m’a poussé à entreprendre et qui m’a donné l’énergie d’avancer. L’histoire de Mediaveille et de MV Group n’aurait pas eu lieu sans lui », raconte Olivier Méril. L’histoire d’une TPE (Mediaveille) de 10 salariés il y a 20 ans, devenue aujourd’hui une belle PME du paysage français du digital. En forte accélération (+30 % de CA en 2018), MV Group anticipe déjà sa prochaine poussée de croissance. Son siège social, qui accueillera entre 200 et 250 collaborateurs au moment de son installation, a été conçu pour 400 personnes.

Un millier d’arbres plantés en Bretagne

Les deux porteurs de projet insistent également sur la dimension éco-responsable du Digital Park. « On a fait des choix d’intégration dans le quartier, en enterrant nos places de parking. Et on a été au-delà au niveau sociétal et responsable, puisque nous faisons le choix de compenser l’intégralité de la dépense CO2 du chantier, en allant planter un millier d’arbres en Bretagne », rend compte David Leray. « On veut être une entreprise performante mais aussi une entreprise socialement responsable, green et solidaire, abonde Olivier Méril. Ce sont des leitmotivs qui sont définis dans notre plan stratégique. »

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