Aurélien Pasquier et Florent Paillereau sont les nouveaux coprésidents du Centre des jeunes dirigeants d'entreprise (CJD) de Rennes, réseau d’accompagnement de jeunes dirigeants* (de 30 à 50 ans). Ils succèdent à Rebecca Briot et Alexandre Brandt à la tête de la section rennaise.
Un tandem masculin
Aurélien Pasquier, 42 ans, est Rennais. Il dirige l’agence de communication Everest (8 salariés). Au CJD depuis neuf ans, il a été délégué national sur les nouveaux modèles économiques. Florent Paillereau, 46 ans, travaille, lui aussi, dans la capitale bretonne. Il est le dirigeant fondateur de l’agence de développement web et mobile Linaïa (11 salariés) et membre du CJD depuis six ans. Après un an de formation, le nouveau tandem entame donc sa mission.
"Nous prenons la tête d'une section qui va bien, présente Florent Paillereau. Malgré la crise, elle a réussi à garder du lien, le partage d’expérience a permis de faire avancer les entreprises. L’enjeu est de recréer un groupe et de retrouver de la cohésion, tout en étant attentif aux dirigeants qui pourraient rencontrer des difficultés dans les mois à venir."
Rompre l’isolement
Le CJD se fixe deux objectifs principaux : former les jeunes dirigeants (une dizaine de jours par an) et leur permettre de rompre l’isolement grâce à des temps d’échange nombreux (plénières, commissions, actions de communication…). "La plupart du temps, on est tellement dans l’opérationnel qu’on ne prend pas le temps de se poser et de penser sa stratégie d’entreprise. Or, c’est un des rôles clés du dirigeant, affirme Aurélien Pasquier. Le CJD permet de prendre ce temps-là. Ce n’est pas un temps en dehors de l’entreprise, c’est un temps utile pour son projet."
À la tête de l’association rennaise, les coprésidents se sont fixé un grand axe : le travail en intelligence collective, ou comment aider les entrepreneurs rennais à trouver dans leur entreprise l’équilibre entre l’expérimentation et la stabilité. Ils engagent les dirigeants à mettre en place des outils qui permettent de coopérer ou codécider avec leurs collaborateurs. "C’est très attendu désormais, et c’est un vrai vecteur d’engagement pour les salariés", estime Florent Paillereau. "Nous testons ces choses-là au CJD pour mettre les entrepreneurs en action. C’est la raison d’être du réseau", confirme Aurélien Pasquier.
*Le CJD Rennes, crée en 1992, est l’un des deux réseaux CJD d’Ille-et-Vilaine, avec celui de Saint-Malo. Il compte une centaine de membres, dont 30 % de femmes. Le coût d’inscription annuel est de 1 600 euros.
