Fabrice Le Saché (Medef) : « Le niveau d’optimisme des chefs d’entreprise est relativement élevé »
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Fabrice Le Saché (Medef) : « Le niveau d’optimisme des chefs d’entreprise est relativement élevé »

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Porte-parole du Medef, Fabrice Le Saché était à l'invité du Medef Anjou à l'occasion de son assemblée générale. Le vice-président national de l'organisation patronale a fait le point à cette occasion sur la crise sanitaire et économique.

Fabrice Le Saché, porte-parole du Medef, était à Angers pour l'assemblée générale du Medef local et en a profité le chantier du futur siège du bailleur social Podeliha. — Photo : Olivier Hamard JDE

Porte-parole et vice-président du Medef, Fabrice Le Saché, en visite à Angers à l'invitation du Medef local, s’est montré confiant pour l’avenir des entreprises. Selon un sondage réalisé au plan national par l'organisation patronale, 76 % des chefs d'entreprise déclarent être confiants pour leur activité. « Mais ce n’est pas un optimisme béat, tempère Fabrice Le Saché. Le niveau d’optimisme des dirigeants est relativement élevé, mais s’ils sont confiants pour leur entreprise, ils le sont moins sur la situation globale. Il reste un manque de visibilité lié à la crise sanitaire qui assombrit le tableau. »

La souveraineté à l'échelle européenne

Pour le vice-président du Medef, les différentes mesures prises dès le début de la crise vont dans le sens d’une reprise : Soutien aux entreprises avec les Prêts garantis par l’État, prise en charge du chômage partiel et report des charges. « Puis, pendant le déconfinement, ajoute Fabrice Le Saché, nous avons porté le rebond que le plan de relance vient maintenant amplifier, avec des mesures fortes, comme la baisse des impôts de production, qui correspond à un vrai combat idéologique que le Medef porte depuis longtemps. » Autre volet du plan de relance, sur lequel s’est exprimé Fabrice Le Saché, la relocalisation, favorisée par la baisse de l’impôt sur la production, mais aussi par une vision européenne de la souveraineté. « Nous ne pouvons pas raisonner en termes de souveraineté uniquement française, précise-t-il, et il faut l’envisage à l’échelle de l’Europe, si l’on veut rester compétitif. Sinon, on restera en deuxième division et on regardera le match entre les Etats-Unis et la Chine assis devant la télévision. »

Six mois après le début de la crise, le porte-parole du Medef veut voir à travers différents indicateurs, comme la reprise rapide de l’activité dans le bâtiment, une baisse du PIB qui pourrait être moins importante que celle envisagée au début de la crise ou la confiance exprimée par une majorité de dirigeants, des signes positifs de relance. Restent des zones d’ombre, comme les incertitudes liées à la crise sanitaire ou les difficultés que rencontrent certains secteurs qui peinent à redémarrer : l’événementiel, l’hôtellerie, la restauration ou encore le tourisme de métropole, à qui selon Fabrice Le Saché, « un soutien renforcé doit être apporté ».

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