Assurances professionnelles : Huit clés pour bien protéger son entreprise

Assurances professionnelles : Huit clés pour bien protéger son entreprise

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Quelles assurances dois-je souscrire lorsque je lance mon activité ? Cette question, tout créateur ou repreneur devrait se la poser avant de démarrer. Car en cas d’incident ou d’accident, c’est la survie même de l’entreprise qui est en jeu.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Créer son entreprise, c’est bien ! Assurer son activité, c’est encore mieux ! Problème, lorsque l’on se lance dans l’entrepreneuriat, il n’est pas toujours évident de savoir à quelles assurances souscrire pour bien protéger son activité. Si d’une compagnie d’assurance à l’autre les contrats diffèrent, il existe néanmoins des assurances standards sur lesquelles le porteur de projet ne devrait pas faire l’impasse.




1. La " RC Pro "

L’incontournable, celle sans laquelle on ne devrait pas commencer une activité, c’est la responsabilité civile professionnelle. Obligation légale, la " RC Pro " couvre les dommages corporels ou matériels occasionnés aux clients. Si un de vos salariés provoque un accident chez un client, l’assurance responsabilité civil se substituera au responsable de l’accident pour dédommager la victime. La " RC Pro " doit aussi couvrir les maladies professionnelles qui pourraient toucher vos salariés. Un point qu’il faudra d’ailleurs vérifier avant de signer votre contrat. « Très souvent les coachs, consultants et auto-entrepreneurs ne pensent pas à souscrire de RC Pro alors qu’elle ne coûte qu’entre 200 et 300 euros à l’année », précise Judith Rozé, agent général d’assurances Axa en région parisienne.




2. La multirisque professionnelle

Autre assurance incontournable quand on lance son activité : la multirisque professionnelle, qui couvre les risques locatifs. « Elle garantit les murs et le contenu contre les dommages causés aux tiers et au propriétaire : incendie, événement climatique, explosion, catastrophe naturelle », précise Judith Rozé. Si l’entreprise loue ses locaux, il convient de souscrire une garantie complémentaire appelée " garantie de responsabilité envers le propriétaire ". Si l’entreprise est propriétaire de ses murs, elle doit souscrire une assurance multirisque comprenant les garanties valeurs à neufs et pertes indirectes.




3. La perte d’exploitation

Importante mais non indispensable, l’assurance perte d’exploitation va permettre de couvrir le chef d’entreprise en cas d’arrêt brutal de l’exploitation. « Elle couvre le dirigeant en cas de sinistre incendie par exemple. C’est cette assurance qui va permettre de reprendre l’activité grâce à la prise en charge des charges courantes (loyer, salaires, frais,etc.). Cela permet de payer ses charges fixes alors que l’entreprise n’a plus de revenus. Cela permet aussi de prendre en charge la location de nouveaux locaux et l’achat de matériel. On dit que c’est l’assurance survie de l’entreprise », détaille Judith Rozé. Cette assurance devient capitale lorsque le volume d’activité est important. Dans ce cas, un arrêt d’exploitation même temporaire peut mettre l’entreprise en danger.




4. L’homme-clé

Optionnelle, l’assurance homme-clé peut aussi s’avérer bien utile. « L’assurance homme-clé permet d’assurer une ou plusieurs personnes qui ont un savoir-faire ou un rôle indispensable dans l’entreprise. Cette assurance permet d’assurer une certaine continuité à l’entreprise si une ou plusieurs de ces personnes venaient à disparaître, en cas d’accident ou d’incapacité », expose l’agent général Axa.




5. Les marchandises transportées
Incendie, avarie, renversement, vol, casse… Transporter des marchandises n’est pas sans risque. Pour les couvrir, il existe l’assurance marchandises transportées que l’on retrouve parfois comme une option à l’assurance multirisque professionnelle. « Tout le monde n’en a pas besoin, mais dès que l’on transporte des biens, on ne devrait pas s’en passer », conseille Judith Rozé.




6. Le véhicule de remplacement

Parmi les assurances optionnelles qui peuvent avoir leur importance, on trouve également l’assurance véhicule de remplacement. « En tant que professionnel, on n’y pense pas et pourtant, si son véhicule professionnel est accidenté, on est bien content de pouvoir bénéficier d’une indemnité pour prendre un véhicule de remplacement ou d’avoir une assistance qui s’occupe de trouver le véhicule de remplacement qui va vous permettre de continuer à exercer votre activité », argumente Judith Rozé.




7. Flotte automobile

Dans la même optique, les entreprises d’une certaine taille dont l’activité repose sur une flotte de véhicules (voitures, poids lourds, deux roues) peuvent avoir intérêt à souscrire une assurance flotte automobile.




8. Le bris de machine

Parmi les assurances optionnelles à envisager, l’assurance bris de machine peut aussi s’avérer intéressante. Elle couvre les risques liés aux machines, parc informatique, machines électroniques,etc. Elle permet la prise en charge du vandalisme, du déréglage, de l’échauffement ou d’événements naturels comme le vent, le gel et les tempêtes.