Le gouvernement a tranché. Après la décision du Conseil d’administration de l’Université Jean-Monnet de Saint-Etienne de voter contre (22 voix contre, 11 pour et 1 abstention) les statuts prévoyant sa fusion avec les universités de Lyon 1, Lyon 3 et de l’École Normale Supérieure au travers du projet Idex, le ministère de l’Enseignement supérieur et le Secrétaire général à l’investissement ont décidé d’arrêter définitivement le projet. Les établissements lyonnais passent donc à côté d’une dotation à minima de 25 millions d’euros par an sur dix ans qui était prévue dans le cadre de l’Idex. Dans un communiqué commun, le ministère et le secrétaire général à l’investissement regrettent l’abandon d"un projet structurant" et espèrent "qu’à l’avenir et dans le cadre d’une autre procédure que celle des initiatives d’excellence, les établissements lyonnais et stéphanois sauront trouver une autre manière de faire reconnaître et valoriser le potentiel académique et scientifique exceptionnel qui est le leur." Ce projet de fusion était contesté du côté de Saint-Etienne à la fois par une partie de la classe politique et par une partie du monde économique. Il y a quelques jours, le président du Medef Loire, Benoît Fabre, partageait son dépit face au vote du 23 octobre dernier.
