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La biotech Theranexus se repositionne sur les maladies neurologiques rares
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La biotech Theranexus se repositionne sur les maladies neurologiques rares

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La biotech lyonnaise Theranexus abandonne ses recherches sur la maladie de Parkinson et concentre désormais ses ressources sur la maladie de Batten, une maladie neurologique rare.

Franck Mouthon, PDG de Theranexus, envisage la mise sur le marché d'un traitement contre la maladie de Batten dès 2026 — Photo : Jim Wallace

Changement de cap pour Theranexus. La biotech lyonnaise, spécialisée dans le traitement des maladies neurologiques, a profité de la publication de ses résultats annuels pour annoncer son évolution stratégique en faveur des maladies neurologiques rares. Exit donc son programme THN102 destiné à la Somnolence Diurne Excessive (SDE) dans la maladie de Parkinson. Place désormais à la maladie de Batten, une maladie neurologique rare, pour laquelle la biotech lyonnaise ambitionne d’amener sur le marché un traitement dès 2026.

"L’ambition de cette évolution stratégique est de mener une phase pivot dans la maladie de Batten, suivie d’une mise sur le marché, accessible en direct pour Theranexus. Dans cet esprit, nous focalisons notre plateforme Neurolead sur la génération de nouveaux candidats médicaments de thérapie innovante agissant sur les mécanismes biologiques des maladies neurologiques rares", explique Franck Mouthon, le PDG de Theranexus, cité dans un communiqué. Il a décidé d’interrompre le financement des recherches sur la maladie de Parkinson.

Pas de partenaire pour un programme à 100 millions d’euros

Un choix stratégique guidé par l’incapacité de la biotech lyonnaise à trouver des partenaires pour poursuivre son programme phare. "Malgré tous les efforts entrepris lors des négociations engagées avec plusieurs laboratoires, les discussions se sont avérées infructueuses. L’évolution stratégique récente des partenaires potentiels aux dépens des traitements symptomatiques dans la maladie de Parkinson, des incertitudes de valorisation commerciale du produit, combinées à un coût de développement élevé, ont empêché la conclusion d’un accord", explique dans le communiqué la biotech lyonnaise.

Dans ce contexte, Theranexus a donc pris la décision de ne pas poursuivre seule un programme, dont le coût de réalisation a été estimé à 100 millions d’euros, et de "concentrer les ressources de la société sur son développement dans la maladie de Batten et sur sa plateforme Neurolead, conformément à ses nouvelles orientations stratégiques. Pour se faire, la biotech lyonnaise, malgré une perte de 396 000 euros en 2021 (contre un bénéfice de 307 000 euros en 2020), peut s’appuyer sur une trésorerie saine de près de 13 millions d’euros. De quoi qui lui donner "une visibilité supérieure à 18 mois".

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