Nouvelle édition des vœux aux acteurs économiques en présence des présidents des trois chambres consulaires du département : Laurent Rouyer pour la Chambre d’agriculture, Jean-Paul Daul pour la Chambre de métiers et François Pélissier pour la CCI. Face aux coupes budgétaires imposées par les gouvernements successifs, les consulaires ont appris à se connaître, puis ont commencé à travailler ensemble : « Nous avons chacun 350 mandats de représentation. Ensemble, il serait plus simple de les assumer », estime François Pélissier. La fusion est en marche ? S’il semble un peu tôt pour l’évoquer, les trois consulaires ont insisté sur l’importance de leurs missions. « On ne pourra pas transformer le pays sans les corps intermédiaires », a lancé le président de la CCI, qui a décrit un chef de l’État seul et empêtré dans le mouvement des gilets jaunes. Le manque de budget ne réduit pas les ambitions d’un François Pélissier qui estime avoir « quelques belles cartes en main » avec l’outil CCI tel qu’il existe en Meurthe-et-Moselle. Autofinancée à 85 %, avec un budget à l’équilibre, la CCI veut aller plus loin dans la gestion des ports sur la Moselle et a fait de son outil de formation une filiale efficace.
Rassemblés pour les vœux aux acteurs économiques, dans la salle des séances de la CCI Grand Nancy Métropole, Jean-Paul Daul pour la Chambre de métiers, Laurent Rouyer pour la Chambre d’agriculture et François Pélissier pour la CCI ont tracé les contours de l’année 2019.
